RGPD : H -300 jours… vraiment ? La CNIL sanctionne deux sociétés en 24 heures
Le nouveau règlement général sur la protection des données entre en vigueur fin mai 2018. Mission, protéger nos données d’utilisateurs/consommateurs/membres. Vous pensiez avoir encore le temps ? La CNIL sanctionne deux sociétés grâce au protocole d’alerte de ZATAZ.
Souvenez-vous, octobre 2016, la CNIL sanctionne le Parti Socialiste après un protocole de ZATAZ. Une faille de sécurité de données sensibles en ligne qui valait au groupe politique, qui avait fait la sourde oreille aux alertes bénévoles de ZATAZ, un avertissement public de la grande dame en charge de la protection des données des Français.
Dix mois plus tard, deux nouveaux protocoles d’alerte de ZATAZ sont mis en avant par la CNIL. Le premier, le 26 juillet, à l’encontre de OuiCar. Une partie de l’API de l’entreprise était accessible librement, en HTTP, sans aucune authentification. Après l’alerte du Protocole ZATAZ, les failles étaient très rapidement corrigées, mais la fuite de données concernait des milliers de Français qui se retrouvaient aspirés, en bonus, par Google. Bilan, la CNIL à la suite de cette violation de données personnelles émet un avertissement public à l’encontre de la société.
Quelques heures plus tard, le 27 juillet, c’est la société Hertz France qui se faisait sanctionner par la Commission Nationale Informatique et des Libertés. Ici aussi, un protocole d’alerte de ZATAZ. Cette fois, la fuite de données partait d’un courriel envoyé par l’entreprise.
Afin de renouveler la carte Horizon de ses membres, Hertz diffusait un mail à ses clients. Dans ce courriel, un lien vers le site cartereduction-hertz.com. Comme pour OuiCar, il suffisait de changer le numéro proposé dans l’adresse web, piratageinformatique.com/id=92829 par id=92828 par exemple, pour accéder aux données appartenant à d’autres clients.
Dans le cas de Hertz France, la CNIL a condamné l’entreprise à une amende de 40 000€. Depuis l’entrée en vigueur de la loi pour une République numérique, la CNIL peut sanctionner toute entreprise fuiteuse d’une amende pouvant atteindre 3 millions d’euros au maximum. La Cnil a déclaré au Figaro que « désormais, une sanction pécuniaire pourrait être prononcée dans un cas similaire ». En croyez moi sur parole, le protocole ZATAZ a envoyé, depuis la promulgation de la loi République numérique plusieurs dizaines d’alertes concernant de petites et TRÈS importantes fuites de données visant des Français.
Bref, vous pensiez que le RGPD était loin, que le mois de mai 2018 et l’entrée en vigueur du Nouveau Règlement de la Protection des Données ne concernaient que les autres ? ZATAZ.COM est un lanceur d’alerte qui depuis plus de 20 ans met en garde sur ce manque de sérieux concernant la sauvegarde et la protection des données. Des informations que nous réclament des milliers d’entreprises, chaque jour, sur le réseau des réseaux, mais aussi par n’importe quel moyen informatique/électronique.
Ensemble veillons, ensemble protégeons nous. Le protocole d’alerte ZATAZ a aidé bénévolement plus de 60 000 entreprises hexagonales à contrer une vulnérabilité, une fuite de données … Les entreprises qui n’écoutent pas finiront dans les mains de la CNIL. Vous souhaitez lancer un protocole d’alerte ZATAZ ? C’est ici.
Pour finir, ZATAZ ne touche aucun pourcentage sur les amendes de la CNIL !