1 457 espionnages numériques du FBI et de la NSA autorisés

Espionnages numériques – Les juges du Foreign Intelligence Surveillance Court, la court de justice des États-Unis spécialisée dans les questions de renseignement, ont autorisé 1 457 cyber surveillances signées par la NSA et le FBI.

Bien qu’il garde un profil bas, le Foreign Intelligence Surveillance Court, un tribunal américain spécialisé dans les affaires de renseignements et de sécurité intérieure, a fourni ses chiffres pour l’année 2015. L’année dernière, le FBI et la NSA ont reçu 1 457 autorisations de cyber surveillance dans des affaires visant des étrangers officiant sur le sol américain. Selon Reuters, citant un document du ministère de la Justice, un chiffre qui n’a pas explosé, se rapprochant de celui de 2014. Les demandes de surveillance ont visé des comptes mails et des interceptions téléphoniques. Des demandes qui n’ont jamais connu de refus. Les opérateurs téléphoniques et les Fournisseurs d’Accès à Internet aident dans les demandes techniques des espions fédéraux.

Espionnages numériques

Le Foreign Intelligence Surveillance Court a été fondée en 1978 pour répondre aux demandes de forces de police et de renseignements afin de surveiller des suspects étrangers présents aux États-Unis. Un tribunal mis en place pour examiner ces demandes particulières et répondre aux exigences relatives aux droits civils applicables sur le territoire de l’Oncle Sam. Le FBI et la NSA semblent de plus en plus prudents dans leurs demandes. En 2014, 19 d’entre elles avaient été modifiées. 80, en 2015.

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal (damienbancal.fr) est un expert internationalement reconnu en cybersécurité. Il a fondé le projet Zataz en 1989. ZATAZ.com est devenu une référence incontournable en matière d'information sur la sécurité informatique et les cybermenaces pour le grand public. Avec plus de 30 ans d'expérience, Damien Bancal s'est imposé comme une figure majeure dans ce domaine, contribuant à la sensibilisation et à la protection des internautes contre les cyberattaques. Sa carrière est marquée par une forte implication dans l'éducation à la cybersécurité, notamment à travers des conférences et des publications spécialisées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages (17) et articles (plusieurs centaines : 01net, Le Monde, France Info, Etc.) qui explorent les divers aspects du piratage informatique et de la protection des données. Il a remporté le prix spécial du livre du FIC/InCyber 2022. Finaliste 2023 du 1er CTF Social Engineering Nord Américain. Vainqueur du CTF Social Engineering 2024 du HackFest 2024 (Canada). Damien Bancal a également été largement reconnu par la presse internationale dont le New York Times, qui souligne non seulement son expertise mais aussi son parcours inspirant. Par exemple, un portrait de La Voix du Nord le décrit comme "Monsieur Cybersécurité", soulignant son influence et son rôle essentiel dans ce domaine. Enfin, il figure parmi les personnalités les plus influentes dans la cybersécurité, comme le souligne Le Big Data, et a été classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023 selon Tyto PR. Chroniqueur TV et Radio (France Info, M6, RTL, Medi1, Etc.) Volontaires de la réserve citoyenne - Gendarmerie Nationale et de l'Éducation Nationale. Médaillé de la DefNat (Marine Nationale) et de la MSV (Gendarmerie Nationale). Entrepreneur, il a lancé en 2022 la société veillezataz.com.

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