14 mois de prison pour le pirate de Madonna
Un internaute israélien, spécialiste du piratage d’artistes et d’albums de musique, écope de 14 mois de prison pour avoir volé une maquette d’un album de Madonna.
L’information peut paraitre légère, mais derrière la condamnation d’Adi Lederman, un israélien de 39 ans, se cache un business pirate dédiée à la musique que peu de consommateurs de musiques contrefaites en appréhendent tous les rouages.
En décembre 2014, le nouvel album de Madonna alors en cours de post production, Rebel Heart, se retrouve diffusé sur Internet. Une copie que les fans et les curieux s’arrachent. La Madonne sera obligé de mettre sur iTunes la moitié de ce dernier pour espérer gagner de l’argent sur son travail ainsi volé. Adi Lederman n’est pas à son coup d’essai. Sa technique, une spécialité des pirates Israéliens, le Social Engineering. Après avoir piégé des ordinateurs de la maison de disque, le voleur 2.0 a copié des maquettes de Madonna et de plusieurs autres artistes sur une période de 6 mois.
Ce sont les cybers policiers Israéliens, le Lahav 433, et le FBI américain, qui lui mettront la main dessus, nous sommes alors en janvier 2015. L’affaire sera découverte après l’audit d’un des ordinateurs de la star. L’intérêt du pirate, en plus de s’infiltrer dans la vie privée des gens, commercialiser des albums inédits, en cours de finition. Des « produits » qu’il commercialise ensuite aux pros de la copie. Ces derniers pouvant tirer un juteux profit sur des marchés d’Afrique du Nord et d’Asie. Le pirate commercialise aussi des copies dans certains espaces de contrefaçons qui tentent d’attirer les « clients », donc les pages de publicités et les accès VIP commercialisés, avec des inédits. Un business juteux qui dorénavant obligé les majors du disque à rajeunir leurs méthodes de commercialisation.
Les majors et la Fédération internationale de l’industrie phonographique (Fiip) viennent de créer les «Vendredis des nouvelles musiques». Mission, sortir les nouveautés sur Internet et, en même temps, dans les boutiques afin de contrer les pirates et profiter du week-end pour attirer les amateurs de musique. En janvier 2015, d’autres artistes, dont Björk, s’étaient retrouvés avec leurs chansons prématurément mis en ligne par des pirates.