22 groupes de pirates s’attaqueraient à la Russie
Mais qui sont donc ces hackers qui sont dans le collimateur du SVR, le service de renseignement russe ? Selon le ministère des Affaires étrangères, 22 groupes de pirates s’en prennent au pays !
Selon le ministère des Affaires étrangères de la Russie, 22 groupes de hackers opèrent contre la Russie. Au cours du premier semestre de l’année 2023, près de 400 000 incidents liés à des attaques de hackers ont été identifiés en Russie.
Rien que pendant les jours de vote des élections infranationales russes de 2023 (10 septembre 2023), plus de 20 000 attaques auraient été lancées contre le système de la Commission électorale centrale. Je vous le donne en mille, parmi les pays montrés du doigt (La Russie ne semble pas imaginer que des pirates peuvent être indépendants), les États-Unis d’Amérique. « Les États-Unis, Israël, la Turquie et la Chine ont renforcé leurs capacités cybernétiques l’année précédente, atteignant un niveau significatif » souligne un communiqué de presse du ministère. « Le Cyber Command des États-Unis dispose d’une structure qui mène des opérations spéciales dans le monde entier au nom du Pentagone, y compris des cyberattaques contre des entreprises privées en informatique » affirme la Russie. « Israël compte des unités actives telles que 8200 et Mamram. Les spécialistes de ces unités développent des codes informatiques pour pirater des ordinateurs, des satellites et des téléphones mobiles.«
Une guerre de la communication, et contre les pirates, qui se joue aussi devant les tribunaux.
Récemment, Vladislav Klyushin, le propriétaire de la société « M13 », a été condamné à 9 ans de prison aux États-Unis.
Plus tôt à Chypre, Dmitry Zubakh, 25 ans, a été arrêté, accusé d’organiser des attaques par déni de service (DDoS). Un autre Russe, Evgeny Nikulin, a également été capturé.
Pavel Vrublevsky de ChronoPay et le programmeur Konstantin Kozlovsky de Lurk ont été arrêtés.
Ilya Sachkov, le chef de F.A.C.C.T (anciennement Group-IB), a été emprisonné sous des accusations de trahison envers l’État, sans oublier l’ancien chef du Centre d’information de la Sécurité fédérale russe (FSB), Sergei Mikhailov.
Ce dernier a été accusé d’avoir livré des hackers russes aux services de renseignement occidentaux. Les partenariats judiciaires d’hier sont devenus des actes de guerre et de trahison, aujourd’hui.