458 personnes arrêtées pour blanchiment d’argent via des crypto-monnaies
La police a arrêté 458 personnes pour blanchiment d’argent via des crypto-monnaies. Au total, 314 affaires liées à la fraude et au blanchiment d’argent d’un montant de 60 millions de dollars ont été résolues. Environ 15 millions de dollars de cette somme ont été blanchis grâce à l’utilisation de crypto-monnaies.
La police de Hong Kong a mené une opération contre les activités criminelles dans le domaine des crypto-monnaies. Les autorités ont révélé que les individus étaient impliqués dans diverses activités frauduleuses, notamment des achats en ligne, des fausses offres d’emploi, d’investissements bancal, d’appels téléphoniques trompeurs et des rencontres en ligne finissant mal pour les cibles.
Les organisateurs de ces groupes criminels engageaient des internautes en achetant l’accès à leurs comptes bancaires vides pour des montants allant de 40 à 200 dollars, puis utilisaient ces comptes pour blanchir les gains issus d’activités criminelles.
Pirates de 15 à 82 ans !
Au cours des huit derniers mois, d’octobre 2022 à juin 2023, le syndicat criminel en question a blanchi 15 millions de dollars en utilisant des crypto-monnaies, selon les forces de l’ordre locales. Parmi les personnes arrêtées, on compte 330 hommes et 128 femmes âgés de 15 à 82 ans. Les policiers ont signalé que certains des suspects étaient eux-mêmes devenus victimes de fraudes, car on leur avait promis de participer à un programme de remboursement, utilisant ainsi une forme de chaîne de Ponzi à la chinoise.
Pour ce faire, les utilisateurs étaient trompés pour fournir des copies de leurs pièces d’identité, prendre des selfies avec leurs téléphones mobiles, et aider les criminels à ouvrir des comptes bancaires virtuels qui étaient ensuite utilisés pour blanchir des fonds, y compris via des crypto-monnaies.
Cela n’arrive pas qu’aux autres
C’est pourquoi il est IMPÉRATIF, lorsque qu’une entreprise (réseaux sociaux, banque, etc.) vous demande un selfie avec votre pièce d’identité, de watermarker le document de manière à ce qu’il ne puisse pas être réutilisé par un individu malveillant en cas de vol, de perte, ou de piratage, par exemple.
Récemment, j’ai expliqué comment une société spécialisée dans les finances avait secrètement corrigé une vulnérabilité signalée par ZATAZ. Il était possible d’accéder aux selfies de clients via un espace de stockage en ligne non sécurisé. En effet, l’entreprise avait stocké les images dans un dossier… sur son blog ! (Hkej)