70 millions d’appels téléphoniques interceptés en prison
Un internaute anonyme a diffusé, via SecureDrop, la preuve que les prisons américaines interceptaient les appels téléphoniques des prisonniers et de leurs avocats. 70 millions d’appels sauvegardées.
Je vous expliquais, sur Twitter, mon engagement dans l’opération KickStarter à destination de la création d’un film sur SecureDrop et son principal créateur Aaron Swartz. SecureDrop permet d’envoyer des informations totalement anonymement, sans laisser la moindre trace.
KickStarter permet de soutenir la création d'un film dédié à SecureDrop. https://t.co/McX6SJaTTy #cybersécurité @Damien_Bancal #cyberdéfense
— ZATAZ – "o/" (@zataz) November 13, 2015
SecureDrop a été utilisé, il y a quelques jours, pour révéler l’espionnage de prisonniers et de leurs avocats, directement via les appels téléphoniques passées par les prisons. C’est la réalisatrice du film qui a avertir ZATAZ à ce sujet.
Le site Interception a expliqué ce hack. Une fuite provenant d’une des plus grandes compagnies de télécommunication en charge des téléphones des prisons du pays. La base de données Securus est la première grande révélation effectuée à partir de SecureDrop. Cette fuite d’enregistrements téléphoniques révèle une violation majeure de la sécurité de Securus Technologies, un fournisseur leader de services téléphoniques à l’intérieur des prisons. Une preuve, aussi, que Securus viole les droits constitutionnels des détenus. Les appels couvrent une période de décembre 2011 au printemps 2014.