Administration : Des milliers de documents de mexicains sur le web
Le stockage dans le cloud est un élément de cybersécurité que trop peu d’entreprises prennent au sérieux, pensant que le stockeur se chargera de fermer les portes. Si Amazon, Google et d’autres hébergeurs proposent des services et des murs blindés, les clients restent les responsables des clés qui ouvrent leur coffre-fort. Ne pas prendre réfléchir à la clé et la serrure, et c’est la fuite assurée. Exemple avec des milliers de documents découverts par ZATAZ concernant une administration Mexicaine.
Dans ce cas de fuite d’informations, une fois encore, le cloud est montré du doigt. Comme à chaque fois, ce n’est pas le « cloud » en lui-même qui responsable, mais les utilisateurs de cet espace de stockage. Lire le mode d’emploi de son espace cloud et employer du personnel formé ne sont plus des options.
J’ai découvert un cloud S3 (Amazon) laissant fuiter plusieurs milliers de documents sensibles appartenant à des ressortissants mexicains. Des documents accessibles (le S3 a été bouclé), des centaines de scan de passeports, de pièces d’identités. Impossible de connaitre l’identité exacte du fuiteur. Une administration mexicaine en charge des permis de conduire.
Impossible aussi de savoir si des malveillants ont mis la main sur les informations.
Pirates spécialisés dans le cloud
Ce qui certains, des black markets hispaniques regorgent de documents, vendues quelques dollars.
La fuite visant des millions d’équatoriens, découverte dans un cloud en est un autre exemple ! Cela se rajoute aux millions de données perdues à Malte, Turquie, Panama, USA …
A noter que la fuite d’informations concernant les touristes visitant la ville de Dubrovnik, découverte par ZATAZ en juillet 2019, n’est toujours pas close.
Elle continue de diffuser des dizaines de milliers d’informations personnelles (Français, Belges, Canadiens …).
La CNIL française et locale alertées. Cette dernière n’a toujours pas répondu !