Directive NIS : Adoption en première lecture au Sénat du projet de loi transposant la directive NIS
Présenté au Sénat par le Secrétaire d’Etat au numérique la transposition de la directive européenne 2016/1148, dite directive NIS, adoptée.
Le projet de loi de transposition de la directive européenne 2016/1148 du 6 juillet 2016 validé en premiére lecture. Un projet reprenant la directive NIS (Network and Information Security).
Ainsi « Ce projet de loi nous offre l’occasion de mieux nous protéger collectivement face à des attaques informatiques de plus en plus nombreuses et de plus en plus sophistiquées, dont les effets, qui restaient autrefois confinés à l’espace numérique, peuvent désormais avoir des impacts potentiellement catastrophiques dans le monde physique. » indique le Secrétaire d’Etat au numérique, Mounir Majoubi.
Il s’inscrit dans le prolongement du dispositif de cybersécurité des opérateurs d’importance vitale (OIV) introduit par le législateur en 2013. Il permettra de renforcer la protection de nombreux autres acteurs indispensables à la vie quotidienne des français. Beaucoup de ces acteurs, publics comme privés, demeurent en effet très vulnérables aux attaques informatiques, comme l’ont montré les récentes campagnes d’attaques informatiques mondiales WannaCry et NotPetya.
Ainsi, le projet de loi prévoit que les opérateurs qui fournissent des services essentiels au fonctionnement de notre économie et de notre société appliqueront des règles de cybersécurité élaborées par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).
Ensuite, ces opérateurs devront informer l’ANSSI des incidents de sécurité susceptibles d’avoir un impact significatif sur la continuité des services qu’ils assurent.
À cet effet, ce projet de loi introduit également un cadre destiné à renforcer la cybersécurité. Une cybersécurité concernant les fournisseurs de services numériques. Ils seront tenus d’assurer la sécurité de leurs services et de notifier leurs incidents à l’ANSSI.
Mounir Mahjoubi poursuivra le travail le 31 janvier à l’Assemblée nationale. Entrée en vigueur du texte au printemps 2018.
Salut à tous,
Sans vouloir spécialement mettre un coup de pied dans la fourmilière, WannaCry comme NotPetya sont liés à des failles laisser par la NSA qui ne les a reconnu seulement quand Shadow Brokers a volé l’information.
Tant que nous déciderons pas d’une politique international de cybersécurité, cela continuera et cela sera de plus en plus critique.
AstOz