La fin de l’anonymat pour les utilisateurs de cryptomonnaies ?
Le parlement européen a voté de nouvelles règles strictes pour les utilisateurs de cryptomonnaies.
Les députés Européens ont tranchés. 574 d’entre eux, contre 30 contre, ont décidé qu’il fallait renforcer la surveillance des cryptomonnaies. Mission, stopper le blanchiment d’argent. Il faut dire aussi que le blackmarket, et adeptes des ransomwares, ne sont pas avares de ces monnaies. Le Parlement européen souhaite juguler ces pratiques illicites. Parmi les nouvelles règles votées ce 19 avril 2018, fournir son identité lors de l’utilisation de plates-formes d’échange et autres services de portefeuille. Bilan, les « wallets » n’ont plus mission d’être anonymes. Voilà qui s’annonce intéressant à suivre ! Pour expliquer ce vote massif, les députés expliquent que cela permettra de contrer les terroristes. Ils citent les attentats terroristes de Paris et de Bruxelles. La France et les 17 autres pays de l’UE ont jusqu’à janvier 2020 pour mettre en place une loi nationale. Une décision qui va être intéressante à suivre. Par exemple, pas besoin de plateformes pour les échanges !
Protection des lanceurs d’alerte
Les autres mesures convenues dans le cadre de la mise à jour comprennent, une réduction du seuil d’identification des détenteurs de cartes prépayées de 250 à 150 euros actuellement. Des critères plus sévères pour évaluer si les pays hors Union Européenne présentent un risque accru de blanchiment d’argent et un examen plus approfondi des transactions impliquant des ressortissants de pays à risque (y compris la possibilité de sanctions). La protection des « dénonciateurs » signalant un blanchiment d’argent (y compris le droit à l’anonymat). Une extension de la directive à toutes les formes de services de conseil fiscal, d’agents de location, de marchands d’art, ainsi qu’aux fournisseurs de portefeuilles électroniques et aux fournisseurs de services de change virtuels.
«fournir son identité lors de l’utilisation de plates-formes d’échange»
Faudrait aussi que nos ministres qui votent les lois cessent d’ouvrir des comptes dans les paradis fiscaux !