Swatting : Arrestation du serial swatter Belge
En décembre 2016 je vous proposais l’interview d’un pirate informatique pas comme les autres, un swatter qui s’amusait à déclarer de fausses bombes dans les rues de Belgique. L’internaute dort aujourd’hui en prison.
Swatting – Souvenez-vous, décembre 2016, je rencontrais un pirate informatique pas comme les autres, un swatter. Depuis plus de 25 ans que je traine mes guêtres dans le milieu des pirates, hackers et de la sécurité informatique, c’était la première fois que je croisais ce type de malveillant 2.0. Son jeu préféré, faire déplacer la police, les démineurs et autres services de secours sur de faux attentat. A lire, son interview dans l’article « Swatting : Rencontre avec un serial swatter belge ».
Cinq mois après ses premiers méfaits, il vient d’être arrêté par la police Belge. Âgé de 19 ans, il signait ses actes sous plusieurs pseudonymes pensant ainsi effacer ses traces. Il a été interpellé en début de semaine dans la province de Namur. Il a été placé par le parquet de Bruxelles sous mandat d’arrêt et inculpé pour avoir annoncer de faux attentats terroristes. Pour chaque cas, une dizaine, une enquête a été ouverte. L’homme a été repéré via son compte Facebook. Il risque jusqu’à deux ans de prison par appel malveillant. Il utilisait un système informatique qui lui permettait d’afficher n’importe quel numéro de téléphone dans l’écran de l’appelé. Une technique facilement reproduisible. L’appel lié à la fausse prise d’otage dans l’église parisienne de Saint-Leu avait été orchestré avec la même méthode.
Pour finir, un petit rappel loin d’être inutile. En France, le swatting est puni par la loi : 2 ans de prison et 30 000€ d’amende. Un délit de fausse alerte qui connaît la même sanction pénale sur les terres du Royaume de Belgique.
Un pirate trainant sur Facebook… une vraie histoire belge, une fois !