Attaque informatique contre le gouvernement d’Afrique du Sud
Des pirates informatiques se sont attaqués à plusieurs sites Internet du gouvernement d’ Afrique du Sud. Infiltrations et vols de données dans une opération numérique contre la corruption et Monsanto.
Un piratage d'envergure touche le gouv. d'Afrique du sud : fuites données ; infiltrations… #cybersécurité @zataz pic.twitter.com/zfbs4yzAPD
— Damien Bancal (@Damien_Bancal) February 18, 2016
Le piratage informatique vient de passer une vitesse supérieure en Afrique, et plus précisément en Afrique du Sud. Des pirates informatiques, ils signent sous le nom générique de « Equipe de hackers du monde« , se sont attaqués à plusieurs espaces Internet du gouvernement d’Afrique du sud, ainsi que d’un opérateur téléphonique. « Nous venons de publier la plus grande liste de personnes trouvées dans des bases de données » indiquent les pirates. « Nous avons piraté toutes les cibles pour soutenir les personnes opprimées et obtenir plus d’attention à leurs sujets […] Non, nous ne sommes pas de mauvaises personnes. Tous les agents gouvernementaux et les sociétés sont mauvaises. Ils vous oppriment, ils vous exploitent, ils limitent votre liberté, ils détruisent la vie des enfants, ils détruisent la nature et de la vie animale« . Les cybermanifestants indiquent agir pour montrer du doigt la corruption et la pollution engendrée par des sociétés telles que Monsanto.
Parmi les cibles de la World Hacker Team, le ministère de l’eau de la République d’Afrique du Sud [www.dwa.gov.za], mais aussi le ministère des communications [gcis.gov.za] ou encore l’opérateur téléphonique Tanzania Telecommunications Company LTD. J’ai pu constater des dizaines de bases de données copiées, ainsi que des documents prouvant l’infiltration dans les serveurs et ordinateurs des ministères. Des mots de passe, des mails, des identités, des numéros de téléphones, des accès répondeurs… Bref, une mine d’informations pour des actions malveillantes. Pour preuve, les comptes privés des employés de TTC, plus de 64 000.
Le gouvernement local n’a pas communiqué sur le sujet. L’opérateur non plus !
Au moins les hackers de l’Afrique travaillent pour une bonne cause. Cette partie de la terre qu’on dit être perdue doit pourtant être l’exemple de tous. En tout cas je dis bravo à l’Afrique du Sud même si d’habitude je ne suis pas du côté des hackers.