Attaque informatique de grande ampleur : des médias de La Réunion victimes d’une cyberattaque
Dans la nuit du mardi 20 août au mercredi 21 août 2024, les médias de La Réunion appartenant au groupe Cirano (Média Service Océan Indien – MSOI) ont été la cible d’une attaque informatique d’une ampleur inédite.
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Selon un communiqué publié en début de matinée de ce 21 août, cette cyberattaque a touché l’ensemble des serveurs du groupe, paralysant notamment les systèmes de diffusion d’Antenne Réunion et de plusieurs radios privées.
L’attaque, survenue au cours de la nuit, a mis hors service la chaîne de télévision Antenne Réunion ainsi que les stations de radio NRJ, EXO, Chérie FM, RER et RTL. En conséquence, ces radios n’ont pas pu émettre en début de matinée, et des perturbations ont également été notées sur Antenne Réunion.
Face à cette situation critique, une solution de secours a été rapidement déployée par les équipes techniques, permettant aux radios de reprendre progressivement leur diffusion. Toutefois, les problèmes techniques persistent. « Comme vous avez pu le constater, nous rencontrons de nombreux problèmes techniques depuis ce matin, puisque Antenne Réunion, ainsi que de nombreuses radios privées de La Réunion ont été victimes cette nuit d’une attaque informatique de grande ampleur qui a paralysé leurs systèmes de diffusion« , ont indiqué les médias concernés dans un communiqué.
À l’heure actuelle, l’identité des auteurs de cette attaque reste inconnue, et il n’a pas encore été confirmé si des données sensibles ont été exfiltrées. Les autorités locales ainsi que les équipes de cybersécurité sont mobilisées pour enquêter sur l’origine de ce piratage et pour renforcer les mesures de protection des infrastructures médiatiques de l’île.
Cette attaque rappelle la vulnérabilité des systèmes numériques face à des cybermenaces de plus en plus sophistiquées, et pose la question de la sécurité des données et de la continuité des services dans le secteur des médias. Les prochains jours seront déterminants pour évaluer l’impact de cet incident sur les infrastructures médiatiques et pour identifier les responsables de cet acte de piraterie. A noter qu’une autre île, cette fois la Nouvelle-Calédonie, a vue l’un de ses FAI cyberattaqué le week-end dernier. (L’info)