Black market : bitcoins à vendre

Un pirate commercialise dans un black market dédié des dizaines de bitcoins acquis dans des actions malveillantes. Un business fleurissant.

Comment blanchir des bitcoins acquis de manières malveillantes ? Voilà la question que s’est posé un pirate informatique Chinois que le Service Veille ZATAZ [Abonnez-vous 😉] a croisé, ces dernières heures.

Normalement, les propriétaires de bitcoins sont cachés par la confidentialité proposée par cette cryptomonnaie. À première vue, pas assez pour le pirate rencontré.

Des dizaines de bitcoins vendus, amassés dans des piratages en tout genre : « Ces portefeuilles ont été créés par moi, explique le voleur. Les Btc qu’ils contiennent proviennent d’escroqueries, de marchés de crypto-monnaie piratés et de casinos.« .

Les tarifs défient toutes concurrences. « Ici vous pouvez trouver des portefeuilles disponibles à l’achat. » confirme le commerçant.

Par exemple, 45 bitcoins (151 000 €) sont vendus 4,5 BTC (15 000 €). Soit un prix divisé par 10.

Quelle confiance en ce blacknaute ? Il est très bien noté par ses acheteurs. Un signe important pour ce type de business. Bref, peut-être une escroquerie, peut-être pas. Chose est certaine, le pirate dort sur un tapis de BTC loin d’être négligeable.

Ensuite, le nombre de portefeuilles (wallet) en sa possession. J’avoue que croiser un wallet de 49.94 bitcoins ne laisse pas indifférent (ou 45.67020557).

La boutique est cachée dans les méandres des adresses du Darkweb.

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal (damienbancal.fr) est un expert internationalement reconnu en cybersécurité. Il a fondé le projet Zataz en 1989. ZATAZ.com est devenu une référence incontournable en matière d'information sur la sécurité informatique et les cybermenaces pour le grand public. Avec plus de 30 ans d'expérience, Damien Bancal s'est imposé comme une figure majeure dans ce domaine, contribuant à la sensibilisation et à la protection des internautes contre les cyberattaques. Sa carrière est marquée par une forte implication dans l'éducation à la cybersécurité, notamment à travers des conférences et des publications spécialisées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages (17) et articles (plusieurs centaines : 01net, Le Monde, France Info, Etc.) qui explorent les divers aspects du piratage informatique et de la protection des données. Il a remporté le prix spécial du livre du FIC/InCyber 2022. Finaliste 2023 du 1er CTF Social Engineering Nord Américain. Vainqueur du CTF Social Engineering 2024 du HackFest 2024 (Canada). Damien Bancal a également été largement reconnu par la presse internationale dont le New York Times, qui souligne non seulement son expertise mais aussi son parcours inspirant. Par exemple, un portrait de La Voix du Nord le décrit comme "Monsieur Cybersécurité", soulignant son influence et son rôle essentiel dans ce domaine. Enfin, il figure parmi les personnalités les plus influentes dans la cybersécurité, comme le souligne Le Big Data, et a été classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023 selon Tyto PR. Chroniqueur TV et Radio (France Info, M6, RTL, Medi1, Etc.) Volontaires de la réserve citoyenne - Gendarmerie Nationale et de l'Éducation Nationale. Médaillé de la DefNat (Marine Nationale) et de la MSV (Gendarmerie Nationale). Entrepreneur, il a lancé en 2022 la société veillezataz.com.

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  1. jjuy Reply

    Cette article n’a aucun sens, il est possible d’utiliser des bitcoin mixer, localbitcoin ou encore des bitcoin ATM pour recuperer l’argent.

    • Damien Bancal Reply

      Bonjour,
      Je ne vois pas pourquoi l’article n’a aucun sens. Il ne fait que relater un fait, celui de ventes effectuées par un malveillant qui souhaite écouler des sommes détournées/volées.
      Si ce dernier n’exploite pas les nombreuses possibilités pour récupérer l’argent, c’est qu’il doit y avoir une très bonne raison de sa part.

  2. ungars Reply

    Cela prouve bien la stupidité de ces monnaies électroniques, malgré l’ingénierie mathématique de haut niveau qui a permis de les mettre en oeuvre : aucun moyen de bloquer une adresse Bitcoin par exemple…

  3. LOL DARK Reply

    Scam, of course.
    Il faudrait… alerter sur le caractère extrêmement tendancieux de la proposition et sur le fait qu’il s’agisse, sans l’ombre d’un doute, d’un scam.

    « Salut, je vend de l’argent gagné illégalement par divers trafics de chocopops à la pistache, braquage en tout genre et autres ventes d’organes internationaux. Je vends 1000€ pour 50€ pour brouiller les pistes des enquêtes du FBI. ».
    Question: comment savoir si tes 50€ ne proviennent pas eux-mêmes d’activités malhonnêtes de revente pains aux chocolats contrefaits ?
    Je te fais confiance.. toi qui souhaite acheter mon argent illégal.

    Décryptage en 2 secondes :
    Le trader en faux-argent illégal est copain avec l’administrateur de la marketplace – une sorte d’arrangement à la volée.. qui lui refile une partie des escroqueries, en contrepartie le samaritain efface les feedbacks négatifs du Madoff 2.0 du Dark Schweps.

    Oups, tu as souhaité acheter de l’argent volé, tu as versé tes 50€ mais n’a pas reçu l’argent volé en retour ?
    Pas de chances, tu ne peux pas porter plainte.

  4. Rob Reply

    Je ne sais pas si vous avez vu cela récemment mais moins de 1% des transactions en bitcoins sont effectuées sur le darknet.
    Bah oui le Bitcoin c’est pseudonyme et pas anonyme comme Monero. partir du moment ou une adresse est rattachée à une identité c’est extrêmement facile de trouver ce qu’a fait le personne de ses bitcoins.

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