Black Market : à TOR et à travers
Plusieurs dizaines d’arrestations, plus de 400 « sites » de blackMarkets fermés et le système d’anonymisation TOR montré du doigt.
La semaine dernière, le FBI, les services secrets américains, Europol… annonçaient la fermeture de plus de 400 sites dédiés à la commercialisation de données bancaires, de drogue. Des espaces blackmarket qui étaient hébergés dans le DarkNet, cette partie sombre de l’Internet. Une opération internationale d’envergure, ayant touché 16 pays et permis l’arrestation de nombreux « dealers » 2.0 dont le créateur de Silk Road Version 2, cyber boutique de vente de drogues.
Peu de détails ont fuité sur le comment de ces arrestations, d’autant plus que les autorités ont distillé des « informations » qui laissent planer un doute sur l’efficacité d’anonymisation de TOR comme la parfaitement fait le directeur du centre CyberCrime d’Europol Troels Oerting « Nous avons frappé des services sur le Darknet utilisant Tor là où, pendant longtemps, les criminels se sont considérés hors de portée« . Bluff ? Faille dans TOR ? Méthode de cyber surveillance et capacité à remonter la piste d’un malveillant en monde classique ? Personne ne sait vraiment.
L’inquiétude n’est pas tant le fait que les autorités agissent efficacement contre les dealers et autres pédophiles cachés grâce à TOR, mais plutôt dans le fait que des utilisateurs légitimes, et ayant besoin d’anonymisation, se retrouvent peut-être en danger, pensant être invisible à des autorités beaucoup plus malveillantes (Chine, Corée du Nord, …). Une piste possible, l’utilisation de la monnaie virtuelle Bitcoins a pu permettre de remonter aux propriétaires des sites illégaux. Espérons le pour TOR et son efficacité à protéger ceux qui en ont vraiment besoin. En attendant, même Facebook lance son adresse TOR, c’est pour dire : facebookcorewwwi.onion
TOR nettoyé des brebis galeuses ?
Malheureusement, non ! Cette opération a surtout visé des nids comme les sites “Pandora”, “Blue Sky”, “Hydra”, “Cloud Nine”. Des sites commercialisant drogues, armes, cartes de crédits piratées, faux papiers. “Executive Outcomes”, “Fake Real Plastic”, “Fake ID”, “Fast Cash!”, “Super Notes Counter” se trouvaient en deux clics de souris.
Des arrestations qui ont stoppé le business ? Pas vraiment. La rédaction de zataz.com a pu croiser des boutiques de BlackMarket, sur TOR et ailleurs, toujours en pleine activité économique dès plus douteuse. Commercialisation d’armes, de munitions, de drogues, de matériels dédiés aux piratages de données bancaires, de plans pour fabriquer des armes avec une imprimante 3D, … Bref, des super marchés toujours présents comme le montre nos captures écrans, ci-dessus. Nous ne fournissons pas les adresses, vous comprendrez bien pourquoi !
« Nous ne fournissons pas les adresses, vous comprendrez bien pourquoi ! »
car comme les bon coins à champignons, cela ne se partage pas ? 😉
Bonjour,
En droit Français c’est aussi appelé « fourniture de moyens », j’évite que certains lecteurs finissent en prison !
Mais, j’avoue, j’ai aussi vu une boutique qui vendait des champignons, et ils n’étaient pas de Paris !
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Je suis curieux mais tous ces sites visibles via tor
on quoi comme extension une paire de .onion
ou ce sont des .com ?
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