De la rue au blackmarket : 100 000 faux billets saisis
La police Allemande vient de mettre la main sur 100 000 faux billets. Des contrefaçons d’euros qui se revendaient dans le blackmarket.
Le Bureau d’enquête criminelle de Bavière (BLKA – Allemagne) vient de saisir plus de 100 000 faux billets en euros au cours d’une longue enquête qui visait un important groupe de contrefacteurs. Les pirates sont responsables de la production et de la vente d’euros contrefaits à Naples (Italie). Les pirates et leurs billets ont un petit nom : « Napoli Group ». La police estime qu’au moins 90% des billets contrefaits en circulation sont produits par le groupe Napoli.
Des pirates qui agissent dans la rue, comme dans le darknet, via des boutiques du blackmarket. En décembre 2016, Europol et la Guardia di Finanza (la police italienne) arrêtent Carmine Guerriero et plusieurs autres membres du groupe Napoli. Ils sont coupables d’avoir distribué des billets via le darknet. Guerriero purge une peine de cinq ans de prison. L’affaire aurait pu s’arrêter là ! Sauf que des camions de fleurs venant d’Italie ont intrigués les autorités allemandes.
Achat simplifié via le blackmarket !
L’Office Bavaroise de la police criminelle vient de mettre fin à son enquête avec l’arrestation de trois hommes. Comment ? Un camion et une voiture, partis de Naples. Au volant, un italien de 48 ans et un Grec de 50 ans. Ils vivaient à Munich. Le troisième compère, un Italien de Naples, de 26 ans. Dans la voiture 1 500 billets de 50 et 100 euros. Les billets viennent d’Italie, imprimés via des machines offset. Les hologrammes arrivent de Chine.
Les policiers du BLKA ont découverts que 30% des euros contrefaits quittent l’Italie… par la poste. Les ventes dans le Darknet représentent dorénavant une part importante des revenus du groupe Napoli. Comme je vous le montre dans ma capture écran, trouver des faux billets dans le black market italien est un jeu d’enfant ! Les faux billets, sont vendus 10 à 15% de la valeur nominale en fonction de la qualité.