Piratages et chantages dans le monde du cinéma : arrestations en cours
Piratages et chantages pour de nombreuses majors du cinéma. Plusieurs personnes arrêtées de part le monde.
Piratages et chantages à la chaîne pour les majors du cinéma, une tendance que tente d’enrayer Hollywood et les géants du 7ème art. Il y a quelques jours, nous apprenions que des pirates tentaient de faire chanter Disney avec le vol de Pirate des caraïbes 5 et de cars 2. Quelques semaines auparavant, un groupe de malveillants, du nom de The Dark Lord, menaçait Netflix et affichait fièrement le vol de dizaines de films et séries TV via un prestataire de services du diffuseur. En Mars, 20th Century Fox se faisait menacer de la diffusion de Baby Boss s’il ne payait pas une rançon. Bref, c’est sans compter les petites structures qui, elles, ont très certainement payé.
Piratages et chantages : vagues d’arrestations
Pour Baby Boss, le pirate a été arrêté en mars. En Inde, 16 personnes viennent d’être mis sous les verrous après avoir tenté de faire chanter la production du film Baahubali 2: The Conclusion. Les pirates ont tenté de soutirer de l’argent à Arka Mediaworks. Ils ont juste oublier les watermarks cachés dans le film. Pour rappel, un watermark est un signe caché ou non dans une image, une musique, … Il peut être sous la forme d’un texte, d’un logo incrusté dans l’image, un son, … Bilan, Arka Mediaworks a réclamé une preuve du vol aux « kidnappeurs ». Ces derniers ont fourni un extrait… contenant un des nombreux tatouages numériques cachés dans le film.
Nouveaux revenus pour les pros du warez ?
Le business du warez se faisant de plus en plus concurrentiel, les pirates professionnels de films cherchent de nouveaux revenus. Le chantage en fait dorénavant parti. Il y a encore quelques années, revendre dans le warez une copie d’un film non encore commercialisé rapportait des milliers de dollars aux pirates. Mais ça, c’était avant ! La police Indienne a arrêté 16 personnes dans l’affaire d’Arka. Il a été saisi 1200 DVD piratés prêt à être revendus sur les marchés. Pour rappel, le cinéma Indien est le premier mondial et très gros fournisseurs d’argent pour les productions mondiales. Des chantages qui font tout de même se poser une autre question. Les majors n’ont rien retenu de l’affaire Sony Pictures en 2014 avec le piratage de films et données sensibles d’employés de la major ? Si chantage il y a pour Disney, 20th Century, Netflix et compagnie, les fuites ne sont pas tombées du ciel. La faille humaine et informatique continuent de faire des dégâts.