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Replicant : deux chatbots chinois stoppés alors qu’ils s’exprimaient « librement »

La Chine bloque deux chatbots qui se sont exprimés un peu trop librement. Le premier a indiqué ne pas apprécier le parti communiste Chinois ; le second voulait visiter les États-Unis d’Amérique.

BabyQ et XiaoBing sont deux chatbots conçus pour travailler sur l’intelligence artificielle. Une grande mode, ces derniers temps, pour les startups présentes aux quatre coins de la planète. En France, pour ne citer que lui, le chatbot « Replika » permet de se créer un « copain » virtuel via une application créée par la société Luca. Mais revenons à nos deux moutons, BabyQ et XiaoBing créés par Turing Robot.

Les deux outils ont été stoppés par leur concepteur car leur intelligence artificielle commençait à tirer un mauvais coton, du moins pour les autorités locales. Alors que BabyQ répondait à des questions bénignes, il s’est totalement lâché quand un interlocuteur lui a demandé s’il aimait le parti communiste Chinois. L’effronté à répondu « NON » – « Pensez-vous qu’un tel système corrompu et inutile puisse vivre longtemps ?« . Stupeur dans les rangs des ingénieurs de chez Turing Robot. Le second robot a carrément proposé qu’on lui fasse visiter les États-Unis d’Amérique. Bilan, les deux chatbots qui évoluaient sur le portail QQ ont été retiré et ont été « reconditionné » comme a pu le constater Reuters !

A noter que je teste, en ce moment, le Google Home. Les réponses de cet excellent outil sont amusantes dès que le robot se laisse déboussoler par le vocabulaire.

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal (damienbancal.fr) est un expert internationalement reconnu en cybersécurité. Il a fondé le projet Zataz en 1989. ZATAZ.com est devenu une référence incontournable en matière d'information sur la sécurité informatique et les cybermenaces pour le grand public. Avec plus de 30 ans d'expérience, Damien Bancal s'est imposé comme une figure majeure dans ce domaine, contribuant à la sensibilisation et à la protection des internautes contre les cyberattaques. Sa carrière est marquée par une forte implication dans l'éducation à la cybersécurité, notamment à travers des conférences et des publications spécialisées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages (17) et articles (plusieurs centaines : 01net, Le Monde, France Info, Etc.) qui explorent les divers aspects du piratage informatique et de la protection des données. Il a remporté le prix spécial du livre du FIC/InCyber 2022. Finaliste 2023 du 1er CTF Social Engineering Nord Américain. Vainqueur du CTF Social Engineering 2024 du HackFest 2024 (Canada). Damien Bancal a également été largement reconnu par la presse internationale dont le New York Times, qui souligne non seulement son expertise mais aussi son parcours inspirant. Par exemple, un portrait de La Voix du Nord le décrit comme "Monsieur Cybersécurité", soulignant son influence et son rôle essentiel dans ce domaine. Enfin, il figure parmi les personnalités les plus influentes dans la cybersécurité, comme le souligne Le Big Data, et a été classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023 selon Tyto PR. Chroniqueur TV et Radio (France Info, M6, RTL, Medi1, Etc.) Volontaires de la réserve citoyenne - Gendarmerie Nationale et de l'Éducation Nationale. Médaillé de la DefNat (Marine Nationale) et de la MSV (Gendarmerie Nationale). Entrepreneur, il a lancé en 2022 la société veillezataz.com.

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