Codes malveillants : 4 891 304 nouveaux spécimens comptabilisés en 6 mois.
Le nouveau rapport de G DATA, le Malware Report, du 1er semestre 2017 fait froid dans le dos. Selon le professionnel de la sécurité informatique, 4 891 304 nouveaux spécimens de codes malveillants ont été comptabilisés depuis le 1er janvier 2017.
La société allemande G DATA, spécialiste de la sécurité informatique, a recensé les malware du 1er semestre 2017 et livre une analyse dès plus inquiétante. Le nombre de codes malveillants détectés atteint un nouveau record. Les spécimens comptés lors de cette période représentent déjà plus de 70 % de ceux détectés sur toute l’année 2016.
Les programmes indésirables (PUP) représentent près de 80% des nuisances rencontrées par les utilisateurs du système Windows. Les prévisions du début d’année se concrétisent : le nombre de nouveaux spécimens connaît une croissance forte. Les 10 dernières années de statistiques sur les virus et les malwares prouvent que cette tendance persiste. Il y a 10 ans, G DATA comptait 133 253 nouveaux dangers. Ce nombre est aujourd’hui atteint en 4 jours ! Durant le premier semestre 2017, 4 891 304 nouveaux spécimens ont été comptabilisés. En d’autres termes, chaque jour c’est plus de 27 000 nouveaux dangers qui apparaissent.
A ce rythme, l’année 2017 pourrait voir la barre des 10 millions de codes malveillants atteinte.
En volume, les chevaux de Troie représentent la catégorie la plus importante des spécimens, suivis par les adwares et les programmes potentiellement indésirables (PUP). 99% des spécimens recensés ciblent la plateforme Windows. Android et MacOS sont présents dans de très faibles volumes. Avec 78,2 % des attaques bloquées, les programmes indésirables sont les dangers les plus souvent rencontrés par les utilisateurs. Les chevaux de Troie, pourtant supérieurs en volume, font seulement partie des 27,2% des attaques restantes.
S’ils sont plus nombreux, ils sont moins largement diffusés. Dans cette catégorie, Poweliks constitue le principal danger. Poweliks est connu comme malware persistant sans fichier installé. Il se charge en mémoire et stocke ses instructions dans le registre. Poweliks est catégorisé comme un malware, mais il est actuellement principalement utilisé pour de la publicité frauduleuse, en cliquant sur des bannières et en téléchargeant des contenus publicitaires.