Une codeuse de l’outil TOR obligée de fuir le FBI
Le Federal Bureau of Investigations cherche les moyens de briser la confidentialité proposée par l’outil TOR. Bilan, un des codeurs de TOR obligé de fuir le FBI.
Je parle très souvent du FBI et de sa lutte contre le crime organisé passant par Internet. Le FBI souhaiterait pouvoir mettre la main sur une méthode, un truc, qui lui permettrait de briser l’anonymat proposé par l’outil TOR. Bilan, voici que le Federal Bureau of Investigations s’intéresse aux codeurs de l’excellent outil d’anonymisation TOR.
Bilan, le FBI a assigné l’un des développeurs de Tor, Isis Agora Lovecruft. La dame a préféré partir. Elle pense que le FBI a choisi cette voix pour la contraindre à aider à cracker le système TOR. L’EFF, l’Electronic Frontier Foundation (EFF), la principale organisation à but non lucratif défendant les libertés civiles électroniques aux USA, indique que le FBI doit être plus précis dans sa demande « Que veulent-ils ? demande l’EFF. Il faut savoir ce que veut le le FBI avant qu’elle [ISIS] puisse décider si elle va les rencontrer« .
Isis est une informaticienne de premier ordre : spécialiste dans le reverse engineering, le chiffrement et le développement de l’Open Observatory of Network Interference (OONI), une plate-forme dédiée à contrer la censure mondiale. Depuis 2013, elle est plongée dans TOR.