Coinhive, le code « malveillant » le plus répandu dans le monde

Coinhive reste le code le plus répandu dans le monde, avec un impact sur 19% des entreprises mondiales. Cryptoloot et Dorkbot se classent respectivement en deuxième et troisième position, avec un impact global de 7% chacun.

CoinHive, pour rappel, est un code informatique (java script) légal installé dans un site web. Sa mission, produire de la crypto-monnaie Monero à chaque passage d’un internaute. Le visiteur, via la puissance de calcul de son ordinateur. Les ressources du processeur sont exploités via le navigateur. Cela permet de génèrer de la cryptomonnaie. Soit légalement, comme pour l’UNICEF Australie, soit de manière furtive. Malheureusement le cas le plus fréquent.

Dans le rapport Check Point, on découvre aussi que des attaques ciblant l’IoT et la vulnérabilité des réseaux sont en forte progression, comme en témoigne l’entrée dans le Top 10 des « Vulnérabilités les plus exploitées au monde » de 3 vulnérabilités en lien avec l’IoT : MVPower DVR router Remote Code Execution (5ème place), D_Link DSL-2750B router Remote Command Execution (7ème place) et Dasan GPON router Authentication Bypass (10ème place).

Au total, 45% des entreprises du monde entier touchées par des attaques ciblant des vulnérabilités IoT, contre 35% en juin 2018.

Pour conclure, le ransomware Locky est toujours bien présent. Ce logiciel malveillant envoie des informations système à un serveur distant et chiffre les fichiers présents sur le machine impactée. Locky est en 7e position.

Pour bloquer des cryptominers, sous Chrome, je vous conseille No Coin  ou encore MinerBlock. A découvrir aussi, l’Anti WebMiner.

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal (damienbancal.fr) est un expert internationalement reconnu en cybersécurité. Il a fondé le projet Zataz en 1989. ZATAZ.com est devenu une référence incontournable en matière d'information sur la sécurité informatique et les cybermenaces pour le grand public. Avec plus de 30 ans d'expérience, Damien Bancal s'est imposé comme une figure majeure dans ce domaine, contribuant à la sensibilisation et à la protection des internautes contre les cyberattaques. Sa carrière est marquée par une forte implication dans l'éducation à la cybersécurité, notamment à travers des conférences et des publications spécialisées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages (17) et articles (plusieurs centaines : 01net, Le Monde, France Info, Etc.) qui explorent les divers aspects du piratage informatique et de la protection des données. Il a remporté le prix spécial du livre du FIC/InCyber 2022. Finaliste 2023 du 1er CTF Social Engineering Nord Américain. Vainqueur du CTF Social Engineering 2024 du HackFest 2024 (Canada). Damien Bancal a également été largement reconnu par la presse internationale dont le New York Times, qui souligne non seulement son expertise mais aussi son parcours inspirant. Par exemple, un portrait de La Voix du Nord le décrit comme "Monsieur Cybersécurité", soulignant son influence et son rôle essentiel dans ce domaine. Enfin, il figure parmi les personnalités les plus influentes dans la cybersécurité, comme le souligne Le Big Data, et a été classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023 selon Tyto PR. Chroniqueur TV et Radio (France Info, M6, RTL, Medi1, Etc.) Volontaires de la réserve citoyenne - Gendarmerie Nationale et de l'Éducation Nationale. Médaillé de la DefNat (Marine Nationale) et de la MSV (Gendarmerie Nationale). Entrepreneur, il a lancé en 2022 la société veillezataz.com.

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  1. shaax Reply

    Les ressources du processeur et non de la carte graphique…
    Le navigateur n’a qu’un accès partiel aux ressources GPU (OpenGL via WebGL, et non OpenCL, toussa toussa…)
    Dans les faits ce sont donc les ressources du processeurs qui sont sollicitées.

    • Damien Bancal Reply

      Bonjour,
      J’ai ajouté CG pour exemple de ce que peut exploiter un outil de minage, mais effectivement, je vais être plus précis et correct en reprenant votre explication. Merci.

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