COVID 19 : Deux présumés pirates Chinois inculpés
Le ministère de la Justice US inculpe deux présumés pirates Chinois accusés d’avoir mené des cyber attaques contre des laboratoires de santé lancée dans la recherche d’un vaccin contre la COVID-19.
Les USA, le Royaume-Uni et le Canada se sont soudés les coudes, depuis quelques semaines, pour alerter le monde sur l’appétit grandissant de pirates informatiques visant des laboratoires dédiés à la santé. Depuis des semaines, on nous parle de pirates Russes, proche des services de renseignements du pays. Sachant que l’ensemble des laboratoires de la planète sont tous penchés sur la COVID 19 et un vaccin possible, la chasse est large pour les malveillants.
De la Chine à la Russie, il n’y a qu’un pas ?
Le ministère américain de la Justice vient d’inculper deux présumés pirates Chinois. Ils seraient, à eux deux, et leurs dix petits doigts, auteurs de cyber attaques contre des entités en charge de la recherche médicale. « deux pirates chinois qui travaillaient avec le ministère chinois de la Sécurité d’État » affirme John Demers, en charge de la sécurité nationale US au sein du ministère.
Des pirates sacrément motivés, toujours avec uniquement 20 doigts et 24 heures par jour. Ils sont aussi accusés d’avoir attaqué des centaines d’entreprises aux Royaume-uni, en Belgique, Suéde, Lithuanie, Allemagne, Corée du Sud, Espagne … Et comme il restait un peu de temps, ils auraient aussi attaqué « des organisations non gouvernementales, religieuses et des militants pro-démocratie et des droits de l’Homme aux États-Unis, en Chine et à Hong Kong« .
Li Xiaoyu, 34 ans, et Dong Jiazhi, 33 ans, sont les deux supers vilains annoncés. Ils se seraient rencontrés lors de leur études et seraient derrière plusieurs « casses » estimés à plusieurs centaines de milliers de dollars. Pas de chance pour le monde, les deux individus sont derrière la grande muraille. Un détail géographique loin d’être négligeable d’abord pour espérer les arrêter, et aussi, accuser deux potentiels « fantômes » inventés de toute pièce.
Une chaîne communicante pour les autorités américaines qui avait débuté le 13 mai par une alerte auprès des chercheurs américains travaillant sur des solutions pour combrattre le coronavirus. Une alerte renforcée 1 mois plus tard par l’affirmation du directeur du FBI, Christopher Wray, annonçant que « la Chine travaille à compromettre « la recherche américaine sur la COVID-19« .
Dernier détail, depuis plusieurs semaines, les mêmes intervenants étatiques annonçaient que les services de renseignements Russes tentaient de s’approprier des secrets liés au COVID 19. A première vue, une erreur de géolocalisation ?
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