Cyber malveillances : Les USA sanctionnent des cyberagresseurs Iraniens
Cyber malveillances ! Le Bureau du contrôle du patrimoine étranger du Département du Trésor Américain vient de sanctionner onze entreprises Iraniennes accusées de participer à des actions de cyber malveillances et de terrorismes.
Sanction à l’encontre d’acteurs de cyber malveillances ! Le Bureau du contrôle du patrimoine étranger du Département américain du Trésor (U.S. Department of the Treasury’s Office of Foreign Assets Control – OFAC) a désigné 11 entreprises et particuliers comme étant des pirates informatiques ou des aides à des actes terroristes. Bilan, leurs biens sur le territoire américain, mais aussi gérés par des entreprises américaines (même à l’étranger) ont été saisis.
Dans les cibles désignées par les Américains, une entité engagée dans le programme de missiles de l’Iran’s Islamic Revolutionary Guard Corps (IRGC) ; deux sociétés basées en Ukraine sont accusées de fournir un soutien aux compagnies aériennes qui travaillent avec la Force IRGC-Qods (IRGC-QF) ; et deux personnes/entreprises basées en Iran sont accusées d’être responsables d’attaques cybernétiques malveillantes contre le système financier américain.
Des mesures prises conformément à plusieurs ordonnances : E.O. 13382 qui vise les revendeurs d’armes de destruction massive, leurs moyens de livraison et leurs personnels. L’E.O. 13224 punit ceux qui fournissent un soutien aux terroristes et aux actes de terrorisme. L’E.O. 13694 touche les personnes qui s’engagent dans des activités cybernétiques malveillantes importantes.
« Le Département du Trésor continuera de prendre des mesures énergiques pour lutter contre les provocations iraniennes, y compris le soutien à la Force IRSC-Qods et aux extrémistes terroristes, la campagne de violence en Syrie et les cyberattaques visant à déstabiliser le système financier américain » a déclaré le secrétaire du Trésor Steven T. Mnuchin.
Bilan, toutes entreprises américaines faisant du business avec ces 11 sanctionnés sont invités à ne plus leur répondre au risque « d’être exposées à des sanctions pouvant entraver leur accès au système financier américain ou à bloquer leurs biens et leurs intérêts propriété de la juridiction américaine« .
Au mois d’août 2017, je vous expliquais comment des pirates iraniens avaient servi de monnaie d’échange avec des prisonniers américains.