DDoS : la police stoppe la plateforme Dstat et arrête deux suspects
Les forces de l’ordre ont saisi la plateforme Dstat, utilisée pour surveiller les attaques DDoS, et ont également arrêté deux suspects qui seraient impliqués dans sa gestion.
Ces actions policières ont été menées dans le cadre de l’opération internationale PowerOFF, visant à éliminer les plates-formes d’attaque DDoS, connues aussi sous les noms de « booters » ou encore « stressers« . Des outils pirates qui causent des dommages aux services en ligne et aux infrastructures critiques. Des « pirates » tels que Nonam56-017) ou encore Anonymous Sudan sont friands de ce genre de logiciel malveillant.
Même si la plateforme Dstat n’a pas mené directement d’attaques DDoS, elle a contribué à leur organisation, permettant aux pirates (ou hacktivistes) de démontrer leurs capacités. La plateforme gérait également une chaîne Telegram qui comptait 6 600 membres avant sa fermeture. ZATAZ a pu y croiser, ces derniers mois de nombreuses discussions et publicités pour vendre des services de DDoS.
L’opération a été menée par l’Office central de lutte contre la cybercriminalité de Francfort, la police de l’État de Hesse et l’Office fédéral allemand de la police criminelle (BKA). A noter que la police françaises, et son service de cyber limiers de l’OFAC, a participé à cette opération de démantellement.
Les suspects, âgés de 19 et 28 ans, seraient également impliqués dans la gestion du marché illégal de drogues synthétiques Flight RCS.
Selon BKA, la plateforme Dstat a permis même à des utilisateurs sans connaissances techniques particulières de mener des attaques, perturbant ainsi les services en ligne.