DDoS : la Russie a connu des vacances de mai mouvementées !
Une vague de cyberattaques de type DDoS a frappé la Russie pendant les vacances de mai. Serait-ce une riposte aux attaques DDoS russes lancées contre les alliés de l’Ukraine ?
Les vacances de mai en Russie n’ont pas été de tout repos pour les Russes. Une vague sans précédent d’attaques DDoS a eu lieu. La société slovaque StormWall a expliqué qu’au cours des dernières vacances de mai, il y avait eu une augmentation des attaques DDoS menées contre de nombreuses institutions culturelles nationales, des services en ligne pour la réservation de billets et d’hôtels, ainsi que des services de transport.
Entre le 1er mai et le 9 mai 2023. Le nombre d’attaques contre la sphère culturelle en Russie a augmenté de 62 % ; 36 % sur les services Internet de réservation de chambres d’hôtel et de billets ; 28 % sur les systèmes de transport.
Les experts soulignent que les cyberattaques ont été organisées principalement par des hacktivistes de la « IT-Army of Ukraine« . Du 1er au 9 mai, des attaques ont été menées contre les ressources officielles de 18 musées, 10 théâtres et 8 parcs d’attraction dans toute la Fédération de Russie. En outre, des cyberattaques ont été menées contre trois plateformes de réservation de billets populaires, ainsi que contre un vaste système de paiement des péages sur les autoroutes.
Tout comme les cyber blocages lancés par des hacktivistes russes (Killnet, Noname, Anonymous Sudan, etc.) de nombreuses entreprises n’ont pas été en mesure de les contrer car elles n’avaient pas de protection contre les attaques DDoS.
Un déni de service distribué (DDoS) est une attaque informatique qui vise à rendre un service en ligne indisponible en submergeant la cible avec un trafic massif provenant de multiples sources. Les attaques DDoS exploitent la capacité limitée des serveurs et des réseaux pour traiter un grand nombre de requêtes simultanées. En saturant le service ciblé avec un volume de trafic supérieur à ce qu’il peut gérer, les attaquants parviennent à perturber ou à interrompre le fonctionnement normal du service, rendant ainsi l’accès aux ressources en ligne difficile ou impossible pour les utilisateurs légitimes.