Des Carambars ? Non, de la drogue vendue dans le Blackmarket

Le Black Market, le marché noir de l’Internet, n’est pas en manque d’imagination quand il s’agit de vendre de la drogue. Dernier cas en date constaté par la rédaction de zataz.com, de la drogue utilisant l’imagerie des bonbons au caramel Carambar.

Le vendeur, qui annonce un produit « made in France« , propose pour 5€ des Cannabars (sic!), « des bonbons pour les grand garçons » ! Comme dans un magasin « normal », le propriétaire de cette boutique cachée dans les méandres des sites anonymes utilisant TOR analyse ses produits, comme dans une cave à vin : « un mélange rare » ; « produit une odeur et une saveur prononcées » ; « un arôme très fruité ainsi qu’un goût de myrtilles« .

canabar

De la vente qui coûte chère… en mois de prison

A noter qu’un vendeur officiant via le site Silk Road 2, une boutique de vente de drogue sur Internet aujourd’hui fermé, a été condamné à 7 ans de prison ferme. Daniel Patrick McKechnie, originaire de Nouvelle-Zélande, a été condamné via 18 chefs d’accusations liés à la drogue. Il commercialisait de la méthamphétamine, de la MDMA, du LSD et de la cocaïne. Un complice, âgé lui aussi de 20 ans, écope de 3 ans de prison pour avoir importé sur l’île de la méthamphétamine et de l’ecstasy.

En 2014, un étudiant de 22 ans, Nicholas Peter Heatley, était condamné à quatre ans de prison pour avoir vendu de la drogue pour un montant de 70.000 dollars.

Pendant ce temps…

… la boutique de black market Agora indique ne plus vouloir permettre la vente d’arme « létale ». Pas que le commerçant s’est soudainement rendu compte de la folie de ce type de vente. Non, il explique cette décision car « l’expédition des armes est difficile, coûteux et stimulent les escrocs et les organismes qui cherchent à arrêter des acheteurs qui voudraient obtenir de telles armes illégalement.« 

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Au sujet de l'auteur
Damien Bancal (damienbancal.fr) est un expert internationalement reconnu en cybersécurité. Il a fondé le projet Zataz en 1989. ZATAZ.com est devenu une référence incontournable en matière d'information sur la sécurité informatique et les cybermenaces pour le grand public. Avec plus de 30 ans d'expérience, Damien Bancal s'est imposé comme une figure majeure dans ce domaine, contribuant à la sensibilisation et à la protection des internautes contre les cyberattaques. Sa carrière est marquée par une forte implication dans l'éducation à la cybersécurité, notamment à travers des conférences et des publications spécialisées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages (17) et articles (plusieurs centaines : 01net, Le Monde, France Info, Etc.) qui explorent les divers aspects du piratage informatique et de la protection des données. Il a remporté le prix spécial du livre du FIC/InCyber 2022. Finaliste 2023 du 1er CTF Social Engineering Nord Américain. Vainqueur du CTF Social Engineering 2024 du HackFest 2024 (Canada). Damien Bancal a également été largement reconnu par la presse internationale dont le New York Times, qui souligne non seulement son expertise mais aussi son parcours inspirant. Par exemple, un portrait de La Voix du Nord le décrit comme "Monsieur Cybersécurité", soulignant son influence et son rôle essentiel dans ce domaine. Enfin, il figure parmi les personnalités les plus influentes dans la cybersécurité, comme le souligne Le Big Data, et a été classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023 selon Tyto PR. Chroniqueur TV et Radio (France Info, M6, RTL, Medi1, Etc.) Volontaires de la réserve citoyenne - Gendarmerie Nationale et de l'Éducation Nationale. Médaillé de la DefNat (Marine Nationale) et de la MSV (Gendarmerie Nationale). Entrepreneur, il a lancé en 2022 la société veillezataz.com.

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