Piratage des élections présidentielles : L’US Homeland Security montré du doigt
Piratage des élections présidentielles américaines par les Russes ? Les Chinois ? Le chien de la voisine ? Au moins deux Etats confirment que les présumées cyberattaques sont tout bonnement liées à des « tests » du DHS, l’U.S. Department of Homeland.
Souvenez-vous, il y a quelques semaines, la défaite d’Hilary Clinton face à Donald Trump aux élections présidentielles américaines ouvrait toutes sortes de spéculations sur le piratage informatique des élections. Plusieurs chercheurs avaient d’ailleurs mis le doigt sur des incohérences informatiques dans plusieurs états. Des « intrusions » avaient même été détectées dans des machines étatiques.
Les assaillants étaient tout trouvés, la Russie. Même Barack Obama, jeune retraité présidentiel, demandait une enquête. Et l’enquête avance, vite même. Les agences électorales de deux États ont confirmé que les présumés cyberattaques qu’elles avaient subit étaient liées aux agissements du Département américain de la Sécurité intérieure. Le DHS, l’U.S. Department of Homeland faisait ses tests de « routine », sans prévenir, laissant ainsi planer le doute. Bref, les « attaques massives » que subissaient les états de la Virginie occidentale et du Kentucky n’en n’étaient pas.
BREAKING: 2 other states’ election agencies confirm cyber-attacks linked to same DHS IP address as 11/15 cyber-attack on GA network. @wsbtv pic.twitter.com/3430zQZ8KZ
— Aaron Diamant (@AaronDiamantWSB) 15 décembre 2016
Aujourd’hui on découvre, avec un grand sourire, l’auteur de ces « piratages ! Dans un courrier, le Virginia West Etat écrit que l’adresse IP de l’attaque « a permis d’accéder à nos résultats de la soirée électorale le 7 novembre 2016. » Le Kentucky a confirmé la même adresse IP qui « a touché le système KY (inscription en ligne des électeurs) le 1er novembre 2016« .
Les 10 cyberattaques « électorales » au cours des 10 derniers mois ont toutes la même adresse IP, celle du DHS. Le plus récent était une tentative d’examiner la base de données des électeurs. Pour sa défense, l’U.S. Department of Homeland indique vérifier les antécédents d’employés et autres gardes armés afin de vérifier les numéros de licence. Cela aurait déclenché une «alerte de priorité moyenne».