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Piratage des élections présidentielles : L’US Homeland Security montré du doigt

Piratage des élections présidentielles américaines par les Russes ? Les Chinois ? Le chien de la voisine ? Au moins deux Etats confirment que les présumées cyberattaques sont tout bonnement liées à des « tests » du DHS, l’U.S. Department of Homeland.

Souvenez-vous, il y a quelques semaines, la défaite d’Hilary Clinton face à Donald Trump aux élections présidentielles américaines ouvrait toutes sortes de spéculations sur le piratage informatique des élections. Plusieurs chercheurs avaient d’ailleurs mis le doigt sur des incohérences informatiques dans plusieurs états. Des « intrusions » avaient même été détectées dans des machines étatiques.

Les assaillants étaient tout trouvés, la Russie. Même Barack Obama, jeune retraité présidentiel, demandait une enquête. Et l’enquête avance, vite même. Les agences électorales de deux États ont confirmé que les présumés cyberattaques qu’elles avaient subit étaient liées aux agissements du Département américain de la Sécurité intérieure. Le DHS, l’U.S. Department of Homeland faisait ses tests de « routine », sans prévenir, laissant ainsi planer le doute. Bref, les « attaques massives » que subissaient les états de la Virginie occidentale et du Kentucky n’en n’étaient pas.

Aujourd’hui on découvre, avec un grand sourire, l’auteur de ces « piratages ! Dans un courrier, le Virginia West Etat écrit que l’adresse IP de l’attaque « a permis d’accéder à nos résultats de la soirée électorale le 7 novembre 2016. » Le Kentucky a confirmé la même adresse IP qui « a touché le système KY (inscription en ligne des électeurs) le 1er novembre 2016« .

Les 10 cyberattaques « électorales » au cours des 10 derniers mois ont toutes la même adresse IP, celle du DHS. Le plus récent était une tentative d’examiner la base de données des électeurs. Pour sa défense, l’U.S. Department of Homeland indique vérifier les antécédents d’employés et autres gardes armés afin de vérifier les numéros de licence. Cela aurait déclenché une «alerte de priorité moyenne».

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal (damienbancal.fr) est un expert internationalement reconnu en cybersécurité. Il a fondé le projet Zataz en 1989. ZATAZ.com est devenu une référence incontournable en matière d'information sur la sécurité informatique et les cybermenaces pour le grand public. Avec plus de 30 ans d'expérience, Damien Bancal s'est imposé comme une figure majeure dans ce domaine, contribuant à la sensibilisation et à la protection des internautes contre les cyberattaques. Sa carrière est marquée par une forte implication dans l'éducation à la cybersécurité, notamment à travers des conférences et des publications spécialisées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages (17) et articles (plusieurs centaines : 01net, Le Monde, France Info, Etc.) qui explorent les divers aspects du piratage informatique et de la protection des données. Il a remporté le prix spécial du livre du FIC/InCyber 2022. Finaliste 2023 du 1er CTF Social Engineering Nord Américain. Vainqueur du CTF Social Engineering 2024 du HackFest 2024 (Canada). Damien Bancal a également été largement reconnu par la presse internationale dont le New York Times, qui souligne non seulement son expertise mais aussi son parcours inspirant. Par exemple, un portrait de La Voix du Nord le décrit comme "Monsieur Cybersécurité", soulignant son influence et son rôle essentiel dans ce domaine. Enfin, il figure parmi les personnalités les plus influentes dans la cybersécurité, comme le souligne Le Big Data, et a été classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023 selon Tyto PR. Chroniqueur TV et Radio (France Info, M6, RTL, Medi1, Etc.) Volontaires de la réserve citoyenne - Gendarmerie Nationale et de l'Éducation Nationale. Médaillé de la DefNat (Marine Nationale) et de la MSV (Gendarmerie Nationale). Entrepreneur, il a lancé en 2022 la société veillezataz.com.

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