Les emojis et émoticônes pourraient vous entrainer devant un juge
Des cœurs, des animaux, des pouces levés, des grands sourires… les emojis et autres émoticônes sont devenus le moyen de communication les plus utilisés sur Internet et smartphone. Une jeune collégienne vient de découvrir que tout n’est pas bon à mettre en ligne.
Espérons que la justice américaine, et plus précisément celle de Fairfax (Virginie du Nord), ne se connecte jamais sur un jeu en réseau, un tchats… sinon, les juges vont avoir beaucoup de travail ! Une jeune collégienne de cette ville de 22000 habitants a diffusé, en décembre, un message destiné à des ami(e)s. La missive, envoyée via Instagram indiquait : « Killing meet me in the library tuesday« . Un texte couplé avec des emojis représentant un pistolet, un couteau et une bombe. Un message qui a inquiété les autorités et a fait débarquer la police à la porte de la chambre de la môme de… 12 ans. La jeune fille a été accusée d’avoir menacé son école après son message diffusé sur le réseau communautaire. Pour la justice locale, ce nouveau langage que sont les emojis doit être pris au sérieux « car ils servent aussi pour harceler, menacer ou diffamer les gens« .
L’année dernière, un grand jury New-Yorkais a dû décider si des emojis diffusés par un adolescent à l’encontre de la police locale représentait une véritable menace pour les agents. Il faut dire aussi qu’il affichait une icône de policier et de trois pistolets le visant. Le jeune homme de 17 ans ne sera pas poursuivi.
Lors du jugement du fondateur de la boutique de black market Silk Road, l’avocat de Ross W. Ulbricht avait soulevé une objection lors de la lecture, par le juge, d’un des messages de son client. Le juge avait oublié de « lire » l’emoji. L’avocat a indiqué que cela dénaturait le message.
Bref, avec 6 milliards d’emojis, et autres émoticons, envoyés par jour (source Swyft), il va falloir faire attention à qui vous tirerez la langue sinon, vous risquez de finir plumé comme un __\-/O<__