Une équipe spéciale du FBI dédiée aux réseaux sociaux lors de la présidentielle
Le FBI a monté une équipe spéciale pour suivre les réseaux sociaux le jour de l’élection présidentielle dans le but de suivre une campagne suspectée de désinformation mise en place par la Russie.
Mulder et Scully ont mis sur pied une équipe spéciale FBI pour traquer les Fakes News ! Pour combattre les fausses informations, le FBI a mis en place, lors de la Présidentielle Américaine l’année dernière, une équipe spéciale en charge de suivre les réseaux sociaux. Mission, traquer le fausses informations « fake news« . Des actualités malveillantes ayant pour mission de modifier le comportement des américains lors de l’élection.
Pour le FBI, des « fakes news » fabriquées de toute pièce par la Russie. Une diffusion de masse via des médias complices ou créés pour l’occasion. Dans les mois qui ont précédé le jour de l’élection, Twitter et Facebook ont été des vecteurs de communication importants pour les pros de la désinformation. Facebook a même annoncé, en avril 2017, avoir fermé 30 000 comptes, diffuseurs de fausses informations (iPhone à 1 euro, jeux gratuits piégés, …). Canulars ou vraies fausses informations, les missions de ces articles, posts, mémés … étaient clairement de répandre des affirmations négatives concernant Hillary Clinton.
Ok ! Donc #facebook traque les "fakes news" mais continue d'accepter l'argent des sponsors véreux ! #cybersécurité @zataz @OmarSy pic.twitter.com/3OwIrZHkvg
— Damien Bancal (@Damien_Bancal) April 15, 2017
Le jour de l’élection, des dizaines d’agents et d’analystes du Federal Bureau of Investigation se sont rassemblés dans un centre de commandement équipé pour l’occasion au siège de la police fédérale américaine, à Washington. Mission, veiller à ce nouveau type de menaces visant la sécurité nationale. CNN explique que le FBI a « identifié des comptes d’utilisateurs sur les réseaux sociaux caché derrière de fausse histoires, certains étaient basés à l’étranger, et la suspicion était qu’au moins certains de ces comptes faisaient partie d’une campagne de désinformation lancée de la Russie« . En France, à quelques heures du second tour de la présidentielle, les deux principaux fournisseurs de fake news étaient un américain de la mouvance « extrême droite » locale et une patriote russe, très à droite de Poutine.