Les escroqueries au support, 5e menace la plus fréquente en juillet
Les escroqueries au support technique et autres faux centres d’appels sont depuis longtemps une nuisance pour les utilisateurs de Windows. Les fraudeurs sont actuellement particulièrement actifs, comme en témoignent les statistiques G DATA.
Les escroqueries au support technique sont une menace pour les utilisateurs de Windows. Les utilisateurs sont amenés à croire que leurs ordinateurs ont des virus ou d’autres problèmes de sécurité. Un nettoyage coûteux est nécessaire. Si dans beaucoup de tentatives d’escroquerie par Internet, l’usage de la langue anglaise des attaquants limite les risques pour les francophones, dans ces cas de fraude au support, les fenêtres d’alerte et les interlocuteurs sont bel et bien de langue française.
Les chiffres de G DATA montrent que cette escroquerie est actuellement l’une des menaces les plus courantes. En juillet, des Scripts Trojan ont généré des milliers de tentatives d’infection. Ce type d’attaque est ainsi arrivé à la cinquième position des types de menaces les plus courantes au mois de juillet.
Des dangers fantaisistes et escroqueries au support
Pour illustrer le danger allégué par ce genre d’escroqueries au support, les utilisateurs se voient présenter divers outils Windows standard – comme l’outil en ligne de commande Netstat. Les escrocs prétendent qu’à la suite d’infections virales, des « adresses IP distantes » accèderaient à l’ordinateur – ce qui est complètement faux. Dans certains cas, le texte aléatoire s’affich dans la ligne de commande de Windows – coloré en rouge, pour attirer l’attention. Aucune de ces démonstrations ne montre de réels problèmes de sécurité avec l’ordinateur.
Les fraudeurs mettent généralement les victimes potentielles sous pression émotionnelle pour qu’elles achètent un contrat de maintenance ou des logiciels onéreux. Le barème ? Comptez entre 200 et 500 € l’offre de services imaginaires …
Pingback: ZATAZ Et si vous formiez vos employés saisonniers à la cybersécurité - ZATAZ
Pingback: ZATAZ » Derrière les prestations sociales se cache un piège numérique