Espionnage et smartphone : Candy Crush utilisé par le FBI
Espionnage et smartphone : Un ancien du FBI explique comment le jeun Candy Crush lui a été utile lors d’enquêtes et infiltrations.
Espionnage et smartphone, une longue histoire d’amour avec le FBI. Andre McGregor est un ancien du Federal Bureau of Investigation. Cet expert en sécurité informatique travaille aujourd’hui pour Tanium, une société spécialisée dans le forensic. Très étonnant, cet ancien policier fédéral explique dans les colonnes du journal canadien « La Presse » comment il a exploité des failles dans le jeu Candy Crush lors d’enquêtes et autres infiltrations. « En général, les gens qui ont Candy Crush sur leur portable peuvent être suivis par GPS et on peut avoir facilement accès à leur liste de contacts » indiquait déjà McGregor lors de deux colloques sur la cyber sécurité et l’internet des objets, nous étions alors en février 2017.
Les jeux vidéos et les applications des téléphones portables peuvent être exploités par des pirates étatiques, comme les agents fédéraux. Dans leurs lignes de mires, les métadonnées. Les métadonnées, des informations qui connaissent toutes vos actions sur votre smartphone, mais aussi tablette, ordinateurs … « Grâce aux smartphones et aux réseaux sociaux, je peux probablement faire rapidement un profil sociologique de presque tout le monde, souligne McGregor. Votre nom, votre adresse, vos comptes bancaires, votre adresse de courriel, votre fournisseur de service internet, vos numéros de téléphone« . La surveillance en continu n’est pas utile. Les métadonnées permettent déjà de savoir si vous êtes un profil intéressant pour le FBI. En 2014, des documents volés à la NSA expliquaient déjà comment les espions de l’Oncle Sam exploitaient Candy Crush et Angry Bird pour cyber surveiller certaines cibles.
Il va être intéressant de connaitre, d’ici quelques années, les actions possibles avec PokemonGo !