Le swatting s’invite dans la fausse prise d’otage de Paris
Le swatting, ou comment faire déplacer la police via de faux appels téléphoniques. Un jeune internaute Français annonce être l’auteur de la fausse alerte d’attentat qui a fait réagir Paris, samedi 18 septembre.
Le swatting n’est pas un jeu ! Comme l’indique le Nouvel Observateurs, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « dénonciation de crime imaginaire » et « divulgation de fausses informations afin de faire croire à une destruction dangereuse » à l’encontre de l’auteur de la fausse alerte d’attentat dans le quartier des Halles à Paris, et autour de l’église de Saint-Leu.
Derrière cette fausse alerte, un adolescent en mal de reconnaissance nommé Tylers. Ce fan de ULCAN, un internaute israélien amateur de canular téléphonique qui a défrayé la chronique en 2015, le jeune internaute derrière la fausse alerte d’attentat ne se cache pas. Il est même joignable en quelques clics de souris, sur Facebook. Il annonce être totalement « intraçable » par la police et explique qu’il agira encore « J’ai aussi l’intention de faire swatt la PARIS GAMES WEEK en octobre » comprenez, qu’il fera le coup de l’alerte attentat lors du salon du jeux vidéo, à Paris.
Swatting : un appel téléphonique malveillant
En juillet 2015, je vous racontais l’histoire d’un swatting à l’encontre d’un joueur on-line. Le GIGN va débarquer chez lui, avec l’efficacité que l’on connaît du Groupement Intervention de la Gendarmerie Nationale. « On peut me détester cest la vie mais appeler le GIGN pour quils débarquent à 15 chez moi pour homicide. Je suis choqué je sais pas quoi dire » indiquait la victime. Le pirate avait affiché le numéro de sa cible sur le combiné des forces de l’ordre et annonçait aux Gendarmes avoir assassiné un proche.
Une vedette de Twitch, BiBix, vivra la même mésaventure en février 2015. L’action de la police avait été filmé, en direct, par le gamer. Les auteurs de cette malveillance ont été arrêtés, jugés et condamnés en juillet 2016. De six mois avec sursis à deux ans ferme.
Le swatting a pour but de faire venir les forces de l’ordre lors d’un live, en usurpant le téléphone de la victime, et en annonçant un meurtre, une tentative d’attentat. Bref, très loin du canular téléphonique à la sauce Jean-Yves Lafesse. Certains voyous du web proposaient au mois d’août 2015 un service de swatting payant ! Pour rappel, ce genre d’agissement est puni de 2 ans de prison, et de 30 000e d’amende [Code Pénal : Art. 322-14 al. 2].
Comme c’est bizarre, Damien Bancal a supprimer mon commentaire. Aucune explication ?
Bonjour,
Il n’y a rien de bizarre. Vous diffusiez des noms et des informations difficilement vérifiables.