Faux chèques vendus dans le blackmarket
Une cyber boutique cachée dans le darknet commercialise de faux chèques qui passeraient toutes les sécurités.
Deux pirates informatiques, spécialisés dans la contrefaçon de chèque, proposent à la commercialisation des moyens de paiements qu’ils annoncent intraçables. « Ils sont fabriqués à l’aide de données concrètes provenant de plusieurs bases de données d’agences bancaires, expliquent-ils. Nos chèques passent toutes les sécurités comme Verifiance, Transax, et ils sont encaissables en banque.«
Trois types de contrefaçons sont proposées par les contrefacteurs : Yescheck, One Shot et « la Reproduction ». Le YesCheck serait un chèque contrefait capable de passer le contrôle en machine. Le OneShot, un chèque dont le numéro a été inventé. « La victime, dans ce cas, le commerçant, indique un agent bancaire contacté par Zataz. Il ne s’agit pas d’un chèque en bois, mais de contrefaçon. » De vrais-faux chèques vendus 100€ pièce ; 120€ la reproduction. « C’est vous qui choisissez l’agence sur une carte géographique basée sur la position de l’adresse du porteur du chèque » confirme les pirates.
Cela fonctionne-t-il ? Un des clients, fier de lui, annonce avoir acquis une télévision, valeur 2480 euros, avec l’un des moyens de paiement vendu dans ce blackmarket. On comprend mieux pourquoi les commerces refusent de plus en plus les chèques, et pas uniquement en raison des chèques en bois !
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