Le FBI doit fournir des détails sur ses techniques de piratage
Un juge américain oblige le FBI à fournir ses données liées au piratage de plusieurs centaines d’ordinateurs lors d’une opération contre des pédophiles.
Il y a quelques semaines, je vous expliquais comment le FBI avait employé le piratage informatique pour tenter de mettre fin à un réseau de pédophiles passant par Internet et une cyber boutique du blackmarket baptisée Playpen.
Un juge fédéral, qui officie dans le cadre de cette enquête, vient de réclamer à la police fédérale les codes informatiques que le bureau fédéral a utilisé dans une opération anti pédophiles. 1 000 ordinateurs avaient été infiltrés par le FBI pour remonter aux têtes de cet espace spécialisé dans la pornographie juvénile.
Dans les informations que le FBI doit fournir, le code « espion », mais aussi et surtout, comment le Federal Bureau of Investigation a pu perturber l’anonymisation des utilisateurs de Tor que les agents spéciaux visaient. D’après la presse américaine, l’un des codes exploité permettrait de « tout » contourner.
L’opération Playpen avait permis de remonter 1 300 IPs et 137 utilisateurs basés aux USA, Chili, Royaume-Unis ou encore en Grece. En 2012 déjà, le FBi avait été obligé de fournir des informations sur ses méthodes « numériques » lors de l’opération Torpedo.