Free Durov : la résistance numérique au bon goût du marketing
Le cofondateur de Telegram a quitté sa garde à vue mercredi soir. Des opérations « FreeDurov » ont été lancées dans tous les sens, allant du DDoS à la faille SQL, en passant par la pétition.
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Décidément, il en faut peu pour attirer les pirates en quête de reconnaissance. L’arrestation du cofondateur de Telegram, Pavel Durov, a suscité l’activité de plusieurs groupes de pirates informatiques. A noter que Pavel Durov a été libéré de sa garde à vue ce mercredi 28 août, en soirée.
D’abord, comme l’a expliqué l’éditeur d’antivirus ESET, par des attaques DDoS, des tentatives de blocage de sites web. ZATAZ a recensé 80 revendications de cyberattaques. Seulement, comme disait ma grand-mère, ce n’est pas parce que c’est écrit que c’est vrai. Donc je ne citerai pas les entreprises affichaient par les pirates informatiques. Certains ont même proposé de s’attaquer au site de l’Elysée.
D’autres malveillants ont diffusé une vidéo prétendant montrer l’infiltration d’un gestionnaire d’eau. On y voit des consoles d’administration manipulées à grands coups de souris.
De son côté, la société TON, liée à la cryptomonnaie de Telegram, a lancé une application pour obtenir la libération de Durov. « Une mini-application de Lettre Ouverte dans Telegram. Toute personne attachée à la vie privée et à la liberté d’expression devrait signer cette lettre adressée aux autorités françaises. Nous espérons atteindre des centaines de millions de signatures, » explique l’entreprise.
Je conclurai par mentionner quelques fausses vidéos, des deepfakes montrant Durov en prison (ce qu’il n’a jamais connu), ainsi que des bots permettant de créer des images pour demander sa libération.
Bref, une journée ordinaire dans le petit monde de l’Internet.