Fuite de données dans la F1 : des informations personnelles de fans exposés

Le 13 novembre 2024, une fuite de données a touché les serveurs de la Formule 1 en Argentine, compromettant les informations personnelles de 29 000 individus. Les données exposées comprennent des noms, prénoms, numéros de téléphone et identifiants Instagram.

Détails de la fuite

Les informations divulguées incluent :

• Noms et prénoms : permettant l’identification directe des individus.
• Numéros de téléphone : ouvrant la porte à des tentatives de phishing ou de harcèlement.
• Adresses e-mail : susceptibles d’être ciblées par des campagnes de spam ou de phishing.
• Identifiants Instagram : pouvant mener à des usurpations d’identité ou des intrusions dans la vie privée.

Ces données ont été mises en vente par un individu pour la somme de 600 dollars, incluant l’accès complet à la base de données. ZATAZ a pu constater que le malveillant indique avoir infiltré l’espace en question à la date du 13 novembre 2024.

« 29 000 fans de F1 en Argentine voient leurs informations personnelles mises en vente sur le dark web. »

Implications pour les victimes

Les personnes concernées par cette fuite sont exposées à plusieurs risques :

• Phishing ciblé : les attaquants peuvent utiliser les informations pour envoyer des messages frauduleux visant à obtenir des données supplémentaires ou à infecter les appareils avec des logiciels malveillants.
• Usurpation d’identité : avec des détails personnels et des identifiants de réseaux sociaux, les cybercriminels peuvent se faire passer pour les victimes, compromettant leur réputation en ligne.
• Atteinte à la vie privée : la divulgation d’informations personnelles et de comptes sociaux peut entraîner une intrusion non désirée dans la vie privée des individus.

Une malveillance numérique programmée non pas pour « la fuite » mais pour mettre, peut-être, des bâtons dans les roues de la Fédération locale qui souhaite le retour de la Formule 1 en Argentine. Le talentueux pilote Franco Colapinto motive le gouvernement à faire revenir un Grand Prix dans le pays. L’Amérique du Sud possède propose déjà le Grand Prix de Mexico (gagné par Carlos Jr. Sainz/Ferrari) et de São Paulo (remporté par Max Verstappen/Red Bull Racing).

Impossible de parler de la Formule 1 en Argentine sans évoquer Juan Manuel Fangio, considéré comme l’un des plus grands pilotes de tous les temps. Né à Balcarce en 1911, Fangio a dominé l’ère précoce de la F1, remportant cinq titres de champion du monde (1951, 1954, 1955, 1956, 1957), un record qui est resté inégalé pendant près de 50 ans.

Fangio a non seulement porté le drapeau argentin sur la scène mondiale, mais il a aussi établi de nouvelles normes en matière de pilotage, de stratégie. Ses exploits ont inspiré des générations de fans et de pilotes en Argentine et au-delà.

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Le Grand Prix d’Argentine : un rendez-vous historique

Le Grand Prix d’Argentine, organisé pour la première fois en 1953 sur le circuit de Buenos Aires, a été l’un des événements les plus prestigieux du calendrier de la F1 pendant des décennies. Durant les années 1950, l’Argentine était l’un des rares pays non européens à accueillir une course de F1. Le public argentin, connu pour sa ferveur, remplissait les tribunes, avec des centaines de milliers de spectateurs rassemblés pour voir des pilotes comme Fangio, Alberto Ascari et Stirling Moss.

Après des décennies d’absence dans les années 1980 et 1990, en raison de problèmes économiques et logistiques, le Grand Prix d’Argentine a fait son retour en 1995. Les courses organisées sur le circuit de Buenos Aires dans les années 1990 ont attiré de nouvelles générations de fans, bien que l’événement ait disparu du calendrier en 1999.

En 2022, une cyberattaque menée par le groupe de rançongiciel « Royal » avait visé l’entreprise gérant le célèbre circuit de Formule 1 de Silverstone, au Royaume-Uni. En 2017, c’est le circuit du Mans a vivre une fuite de données.

Pendant ce temps, en Amérique du Nord, les Cousins du Grand Nord subissent une cyberattaque d’une infrastructure historique sportive du Canada. Le Parc olympique de Montréal a subi une cyberattaque, entraînant des ralentissements administratifs et l’inaccessibilité de certains bureaux. Bien que les opérations et projets, comme le remplacement de la toiture du Stade olympique, se poursuivent, des données d’entreprises comme Desjardins, SIGMA-RH Solutions, et l’INS Québec pourraient être impactées. Le site web du Parc n’a pas communiqué d’informations spécifiques à ce sujet, pour le moment.

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