Game hack : 13 pirates du jeu Overwatch arrêtés
Game hack : une loi sud-coréenne vise les pirates de jeux en ligne. Elle vient de faire ses premières victimes, 13 pirates du jeu Overwatch.
Le game hack est devenu, pour certains, un sport olympique. L’idée, infiltrer des comptes de joueurs officiels pour prendre la main sur les contenus gagnés ou achetés. Mission des pirates, revendre leur larcin. D’autres louent des serveurs privés non autorisés (ils permettent de tricher). En juin 2017, pour palier ce type de vol informatique, la Corée du Sud a voté un loi punissant ces agissements. Plus tôt cette année, 13 pirates sur le jeu Overwatch arrêtés par les autorités locales.
Derrière cette affaire, l’éditeur Blizzard Korea. Le créateur du jeu Overwatch a collaboré avec le département de cybersécurité de l’Agence nationale de la police de Séoul dans le cadre d’une enquête qui a durée 1 an, entre janvier et décembre 2017.
L’un des 13 pirates a été condamné à deux ans de prison. Le second a été condamné à une amende de 10 millions de won, soit environ 14 000 euros. Entre 2016 et 2017, Overwatch a eu un problème de piratage particulièrement désagréable en Corée du Sud. Tout est parti des « Bangs PC », des cyber cafés permettant de jouer en ligne. Les joueurs bannis passaient par ce biais. Ils récupéraient, contre de l’argent, des accès à des serveurs privés permettant de tricher.
Tricher n’est pas jouer !
La loi Sud Coréenne ne punit pas les utilisateurs de trainers mais la création de « game hack » ainsi que la mise en place et la vente/location de serveurs privés sans autorisation. Une loi considérée comme trop large. Les créateurs de mods inoffensifs peuvent subir cette loi.
Les personnes reconnues coupables encourent une amende maximale de 60 000 euros et une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement. Blizzard indique que les 11 autres affaires sont en cours de traitement par la justice. Enfin, « la chose la plus importante à propos de cette question est que nous sommes dans la construction d’un environnement de jeu équitable pour les joueurs » termine l’éditeur.