Les piratages informatiques du GCHQ ne sont pas illicites
GCHQ versus contrôle de l’espionnage ! Un tribunal britannique a statué que les pirates informatiques orchestrés par les grandes oreilles britanniques, la GCHQ, n’étaient pas des actes illicites.
Le GCHQ, les services d’écoutes et de renseignements électroniques du Royaume-Uni, fonctionne dans le strict cadre de la loi quand le Government Communications Headquarters pirate des ordinateurs, des téléphones portables, des communications. C’est ainsi que vient de trancher un tribunal britannique à la suite d’une plainte de militants en charge de la lutte contre la maltraitance de la vie privée numérique des cybers citoyens. Les militants considéraient que les méthodes de la GCHQ étaient trop intrusives et cassaient le droit européen. Après les révélations d’Edward Snowden, la GCHQ avait admis utiliser le piratage informatique dans ses actions de renseignements et d’écoutes. Un aveu étonnant tant les habitudes de l’agence était « ni confirmer, ni infirmer » l’existence de telles opérations.
Neither confirm nor deny
Les pirates de la GCHQ peuvent activer des chevaux de Troie (Trojan) à distance et lancer caméra et micro installés dans les appareils de leur cible, à l’insu du propriétaire visé. Les agents peuvent aussi lancer des Keylogger qui interceptent les frappes faites au clavier… Le Home Office a publié un code de bonne pratique pour « equipment interference« , le piratage étatique. Dans leur compte rendu, les juges se sont dits « satisfaits » des actions de l’agence car elle « fonctionnait déjà d’une manière légale et proportionnée« .