Guerres Secrètes : quel agent secret êtes-vous ?
A l’occasion de l’exposition « Guerres Secrètes » proposé au musée de l’Armée aux Invalides, un quizz s’amuse à savoir quel type d’agent secret vous pourriez être. Vous connaissez OSS 117, James Bond, ou Alan Turing dans Imitation game mais connaissez-vous ces agents secrets de l’ombre qui ont œuvré pour leur pays ? Si vous aviez été à leur place, quel genre d’agent seriez-vous devenu ?
L’exposition Guerres Secrètes, qui se tient jusqu’au 29 janvier 2017 au Musée de l’Armée, aux Invalides (Paris), propose de vous replonger de bien belle manière, dans le monde mystérieux des services de renseignements français. Pourquoi y a-t-il des guerres secrètes ? Qui sont les femmes et les hommes liés à ces activités ? Avec quels moyens sont-elles menées ? Autant de questions auxquelles l’exposition Guerres secrètes vous propose de réfléchir en vous plongeant au cœur de cette histoire où s’entremêlent faits historiques et fantasmes… ZATAZ vous conseille ce rendez-vous étonnant avec les ombres de l’ombre.
A cette occasion, le musée propose un petit quizz rigolo. Sa mission, répondre à une question « Alors si vous étiez un agent secret, lequel seriez-vous ?« .
Agent secret : Vous avez un maximum de triangles, vous êtes un Georges Painvin en herbe !
Polytechnicien, Georges Painvin est professeur de paléontologie à l’École des mines de Paris en 1914. Mobilisé comme officier d’ordonnance du général Maunoury, il aide, lors d’une inspection au front, un officier du Chiffre à décrypter des télégrammes allemands et se révèle très brillant en la matière. Affecté dès 1915 au « Cabinet noir », il parvient à casser tous les codes allemands successifs. Son grand fait d’armes survient le 1er juin 1918, en pleine offensive allemande. Après des semaines de labeur, Painvin a cassé le code ADFGX, mais un télégramme est intercepté avec un nouveau code : ADFGVX. Il lui faut deux jours et une nuit pour en venir à bout, épuisé. Revenu à la vie civile après la guerre, Painvin se lance dans l’industrie.
Mobilisé en 1914 comme officier d’ordonnance, Georges Painvin, ingénieur des Mines et paléontologue, est initié aux arcanes de la cryptographie au sein du service du chiffre français ou « Cabinet noir ». Il parvient à décrypter les chiffres allemands et autrichiens. Le 1er juin 1918, le lieutenant Painvin casse le nouveau procédé de chiffrement ennemi inventé par le colonel Fritz Nebel, conférant un avantage crucial à l’armée française dans la suite du conflit. (Image : Cesson-Sevigné, musée des transmissions – © Paris – Musée de l’Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Pascal Segrette)
Agent secret : Vous avez un maximum de ronds, vous marchez dans les pas de Vladimir Vetrov alias Farewell !
Vladimir Vetrov est un lieutenant-colonel soviétique du KGB responsable de la section Europe occidentale de ce service. Devenu un agent de la DST (Direction de la Surveillance du Territoire), il a permis à celle-ci et aux autres services occidentaux de renseignement de mieux connaître les méthodes et la structure du KGB dans les années 1980, en pleine guerre froide. Après s’être fait repéré, Farewell de son nom de code, argumenta l’expulsion de 47 agents soviétiques en poste à Paris. Il sera jugé et condamné à mort par le KGB pour haute trahison.
Vladimir Vetrov (1932-1985), alias Farewell, est officier du KGB. Désabusé par le manque de reconnaissance et par un régime auquel il ne croit plus, il décide de prendre contact avec la DST en 1980. Celle-ci l’avait déjà approché, sans succès, dans les années 1960 alors qu’il était en poste en France. Le président Mitterrand, décide d’en informer le président Reagan, alors méfiant face au gouvernement français qui comprend des ministres communistes. Vetrov livre à la DST et à la CIA 3000 documents sur microfilms, révélant les faiblesses de l’URSS ainsi que la liste des agents soviétiques infiltrés dans le monde. (Imprimé sur papier DGSI – Ministère de l’intérieu).
Agent secret : Vous avez un maximum de carrés, l’espionne Jeanne Bohec, alias la plastiqueuse à bicyclette est votre modèle !
Le 18 juin 1940, Jeanne Bohec, jeune aide-chimiste à la poudrerie de Brest, quitte la France et gagne l’Angleterre. À Londres, elle s’engage , parmi les premières, dans les volontaires des Forces françaises libres. Employé d’abord comme secrétaire, elle travaille par la suite comme chimiste, dans un laboratoire de fabrication d’explosifs où elle côtoie des agents du BCRA. Désireuse de combattre en France, elle suit à partir de septembre 1943, une formation d’instructeur de sabotage dans l’une des écoles de formation britannique. À partir de 1944, elle enseigne, en Ille-et-Vilaine puis dans les Côtes-du-Nord, les techniques de sabotage et la manière de préparer des explosifs et des bombes incendiaires avec le matériel que l’on trouve dans le commerce. Après la guerre elle achève ses études et s’installe à Paris où elle enseigne les mathématiques et est élue adjointe au maire du 18ème arrondissement de Paris.
Jeune chimiste, Jeanne Bohec rejoint Londres en 1940 et s’engage dans les Volontaires françaises féminines en janvier 1941. D’abord employée comme secrétaire, elle est ensuite affectée dans un laboratoire de fabrication d’explosifs pour la Résistance. Souhaitant opérer sur le terrain, elle voit sa demande d’affectation pour devenir instructeur de sabotage et d’armement auprès de la Résistance en France acceptée par le colonel Passy (© Vincennes, Service historique de la Défense).
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