Hacker arrêté : il avait crée plus d’un million de serveurs pirate
Un million de serveurs pirates pour agir et deux millions de dollars volés. La police a arrêté un hacker malveillant qui agissait depuis deux ans.
Il aurait causé des pertes de centaines de millions de dollars à une entreprise leader mondial du commerce en ligne [non citée par les autorités]. La cyberpolice et les enquêteurs de la police nationale ukrainienne ont démasqué un pirate informatique actif depuis deux ans dans l’ombre du web.
Ce résident de Nikolaïev, âgé de 29 ans, a infecté les serveurs d’une célèbre entreprise américaine avec un code malveillant écrit par ses soins.
Depuis 2021, cet homme a infecté les serveurs de l’une des plus grandes entreprises mondiales de commerce électronique. Au départ, le pirate a « cracké » 1500 comptes d’une société affiliée. Pour ce faire, le malfaiteur a utilisé un logiciel de sélection automatique de mots de passe qu’il avait développé lui-même. Un brute force qui lui a permis de passer la sécurité.
En utilisant les comptes compromis, le hacker a obtenu un accès au service de gestion de la société. Par la suite, le suspect a créé un second code, un mineur, pour l’extraction de cryptomonnaie, avec lequel il a secrètement infecté l’équipement serveur de l’entreprise. Pour assurer le fonctionnement de son logiciel, l’Ukrainien a créé plus d’un million d’ordinateurs virtuels.
Il a été établi qu’en deux ans d’activité criminelle, l’homme a transféré près de deux millions de dollars en cryptomonnaie sur des portefeuilles électroniques sous son contrôle.
Une opération en collaboration avec Europol, aux Pays-Bas. Europol a créé un groupe de travail spécial et un VCP (Poste de Commandement Virtuel) pour l’analyse immédiate des informations obtenues lors des actions de la police, en Ukraine. Europol a aidé à bloquer les portefeuilles électroniques du suspect avec les actifs qu’ils contenaient. Sur l’un des téléphones saisis, 85 000$ en cryptomonnaie TON (38 699 TON), la monnaie numérique lancée par la messagerie russe, Telegram.
Les actions d’enquête se poursuivent dans le but d’identifier d’éventuels complices du suspect et son implication dans des groupes pirates prorusses.