Des hackers Français aident Indian railways, les chemins de fer Indiens
Indian railways sauvé par deux hackers Français. Les deux amateurs de sécurité informatique ont aidé la société des chemins de fer indiens à corriger plusieurs dizaines de failles.
Deux hackers Français, l’un ingénieur (Robert Baptiste aka Elliot Anderson), l’autre (Nicolas aka Meow) professionnel de l’audit Nantais, viennent d’alerter la compagnie publique des Chemins de fer indiens (Indian Railways). La SNCF locale dont le réseau ferroviaire roule sur 63 140 kilomètres de lignes. Comme le rappel Wikipedia, c’est l’un des réseaux de chemin de fer les plus longs et les plus chargés au monde. 5 milliards de passagers et 350 millions de tonnes de marchandises par an.
Des dizaines de failles
Les deux Français ont découverts plusieurs dizaines de failles de sécurité. Des problèmes dans plusieurs espaces d’Indian Railways. Les vulnérabilités auraient pu permettre à un pirate d’utiliser une injection SQL afin d’infiltrer les sites Web de la compagnie. Le site Web principal des Chemins de fer indiens, indianrailways.gov.in, était concerné. D’autres failles, que ZATAZ a pu constater concerné aussi des XSS (Cross-site scripting) et backup oubliés. Pour le XSS, un pirate aurait pu injecter des scripts côté client dans des pages Web consultées par d’autres utilisateurs. Les sites Web appartenant aux chemins de fer du sud-est, l’organisation centrale pour l’électrification ferroviaire, le chemin de fer du nord central, les travaux de modernisation de loco diesel, le chemin de fer urbain Kolkata étaient parmi les espaces vulnérables. Pour minimiser les vulnérabilités et leurs conséquences, l’entreprise indique dans la presse locale qu' »il n’y a pas eu de perte de données« .
Pourquoi l’Inde ?
Les découvertes datent d’il y a quelques jours. Une discussion entre des hackers Indiens et les deux Français. Les indiens affirment que les espaces Français sont moins « secure » que les Indiens. « Il n’ont rien trouvé de vraiment dommageable. Ce ne sont pas des applications transactionnelles, comme la réservation de passagers, la billetterie, l’opération de fret, l’approvisionnement. Ils sont sous une classe de protection différente, indique Indian railways. Ces sites permettent à toutes nos différentes unités de télécharger des documents régulièrement.«
Nicolas, que ZATAZ connait depuis plus de 10 ans, indique qu’une simple recherche sur Google permet de remonter jusqu’à 150 sites avec le même problème. « Je n’ai aucun intérêt à pirater le gouvernement indien. Mes motivations pour cette action était juste un voyage ego-patriotique« . A noter que les espaces n’étaient pas corrigés au moment de l’écriture de ce papier [10052018]…, comme le prétend l’entreprise.