Les vautours du numérique planent autour d’Interplay
Les amateurs de jeux vidéo, dont je fais parti, ont appris dernièrement que l’éditeur californien de jeux vidéo Interplay annonçait sa fermeture. Une annonce qui a déjà attiré les vautours du 2.0 dans ses serveurs.
Interplay Entertainment Corp. est né en 1982. Ce développeur américain de jeux vidéo a annoncé le 7 septembre 2016 la mise en vente de sa bibliothèque de jeux vidéo et de propriétés intellectuelles. 70 titres et des dizaines de personnages qui auront fait vibrer des millions de geeks, dont votre serviteur.
Parmi les jeux connus nous y retrouvons Earthworm Jim, Freespace, Giants, Kingpin, Messiah, MDK, Run Like Hell, Sacrifice, Battle Chess, ClayFighter, Dark Alliance ou encore Descent.
Interplay se meurt et ses serveurs sont piratés
Il n’aura pas fallu bien longtemps pour qu’apparaisse sur des forums de « pirates » des méthodes d’attaques pour accéder aux serveurs et bases de données de l’éditeur américain. L’une de ces failles, connue depuis au moins 2 ans et diffusée la première fois par un pirate Russe, est une injection SQL. Une SQLi qui pourrait permettre de mettre la main sur les données sauvegardées dans les bases de données d’Interplay.
Sur Twitter, certains s’amusent à fournir d’autres méthodes d’accès. L’un d’eux explique même comment il a « réussi » [comprenez, en deux clics de boutons via un logiciel qu’il ne maîtrise pas, NDR] un accès à la BDD avec … son smartphone et une application Android (Sic !). Autant dire que le « gars » a dû laisser plus de traces qu’un escargot sur une terrasse.