Justice réparatrice : Je pirate, donc je répare
Justice réparatrice : Un internaute pirate une PME. La justice décide qu’il devra réparer et informer pour purger sa peine.
Voilà une peine de type justice réparatrice qui semble intéressante face à un pirate informatique. Du moins, dans la condition ou ce malveillant n’est pas qu’un vulgaire pousse bouton et que son acte ne soit pas « trop » grave. Un britannique de 24 ans, originaire de Londres, vient d’être condamné par la justice du Derbyshire [Centre de l’Angleterre] pour s’être invité dans les comptes de messagerie d’une PME locale. Le curieux visiteur avait fait du social engineering et retrouvé les données d’accès des certains employés sur les media sociaux (Facebook, LinkedIn, …). Des informations qui permettaient de répondre aux questions de sécurité. Bref, si vous parlez de votre chat, de vos enfants ou de votre lieu de naissance sur les réseaux sociaux, évitez de mettre ces identifiants comme en mot de passe !
Le jeune homme a été arrêté quelques jours après son forfait. La justice, au lieu de le condamner à une amende et à de la prison, a décidé de lui proposer une option, la « justice réparatrice ». Le « petit rat d’hôtel 2.0 » va maintenant donner des conseils à l’entreprise qu’il a attaqué en matière de sécurité numérique et gestion des réseaux sociaux.
Bonne façon de juger je trouve. Tu mets à mal, tu corriges.