Jugement d’un membre de la Syrian Electronic Army
Un des pirates de la SEA, la Syrian Electronic Army, jugé pour piratage et extorsion d’argent.
Je vous expliquais, en mars 2016, comment le FBI avait lancé une chasse à l’homme à l’encontre de trois présumés pirates informatiques membre de la SEA, la Syrian Electronic Army. Trois ressortissants syriens accusés de piratages informatiques. Le FBI offrait 100.000 dollars pour les arrêter. La SEA a défrayé la chronique, dès 2011, en s’attaquant à des dizaines de sites Internet d’importants médias, sites et réseaux sociaux de part le monde comme CNN, National Public Radio, Associated Press, Reuters, Microsoft Corp, l’Université de Harvard et Human Rights Watch. L’un de ces pirates, Peter Romar, 37 ans.
Ce pirate, connu sous le pseudonyme de Dardar vivait en Allemagne. Il a participé à plusieurs hacks, mais aussi, il permettait de recevoir de l’argent de certaines victimes. Sachant qu’il est impossible de faire transiter de l’argent vers la Syrie, Peter Romar servait de collecteur. Ce pirate informatique est un sympathisant du gouvernement du président syrien Bachar al-Assad. Il vient de plaider coupable pour son rôle d’intermédiaire dans un système d’extorsion ciblant des médias américains. Romar, qui a été extradé d’Allemagne en mai 2016, risque jusqu’à cinq ans de prison.
Dardar et ses amis utilisaient le phishing pour mettre la main sur les identifiants de connexion. « Si la victime ne pouvait pas effectuer des paiements demandaient par la Syrian Electronic Army sur les comptes bancaires syriens proposés, Romar servait d’intermédiaire en Allemagne. » Il reste toujours un pirate de la SEA dans la nature. Il serait en Syrie.