La biométrie pour rationaliser le fonctionnement des aéroports !
L’aéroport de Singapour teste des systèmes de reconnaissance faciale afin de reconnaître et d’identifier les visages des voyageurs qui sont en retard pour leur vol.
La biométrie ! L’aéroport de Singapour, Changi airport, teste des systèmes de reconnaissance faciale. Comme l’explique Reuters, qui reprend le communiqué de presse de l’aéroport, la biométrie ne servira pas, dans ce cas, à des fins d’application de la loi. Changi souhaite avoir la capacité, au cours de 2019, à être capable de reconnaître et d’identifier les visages des voyageurs retard pour leur vol. « Nous avons beaucoup de rapports de passagers perdus » indique le service communication du Changi Airport Group. « Un cas d’utilisation possible [de la biométrie], être capable de détecter et trouver les personnes qui sont sur le vol. Bien sûr, avec la permission de la compagnie aérienne« . A noter que les passagers sont déjà pris en photo sous tous les angles. L’aéroport utilise déjà la reconnaissance faciale lors des processus d’enregistrement et de contrôle aux frontières.
L’histoire ne dit pas si il s’agit de la même base de données. Les visages (et les points ID correspondants) sont-ils sauvegardées dans diverses BDD ?
La biométrie : quand votre visage ne vous appartient plus !
Singapour n’est pas seul dans son utilisation de la reconnaissance faciale. La douane et la protection des frontières des États-Unis testent la reconnaissance faciale dans les aéroports du pays. Le but est de rationaliser les processus de voyage et d’accroître la sécurité. Comme l’indique le site NextGouv, l’agence américaine U.S Customes and Border Protection Office (CPB : Les Douanes et contrôles aux frontières) prévoit d’utiliser la biométrie pour identifier 97% des voyageurs qui voyagent à l’étranger.
Le CBP travaille déjà en étroite collaboration avec les compagnies JetBlue et Delta Air line. Pour le moment dans quelques aéroports. Un partenariat qui doit s’étendre massivement d’ici la fin 2019. « La grande majorité des personnes qui franchissent les frontières terrestres sont des voyageurs réguliers, indique le CPB. Il serait relativement facile de constituer une base de données de visages« . D’ici la fin de l’été 2018, la CBP prévoit de déployer des outils de reconnaissance faciale en Arizona. Mission, vérifier les piétons qui traversent la frontière au point d’entrée de Mariposa-Nogales (Mexique/USA). D’ici la fin d’année, l’agence va expérimenter la biométrie pour identifier les passagers en mouvement, dans des véhicules.