La CNIL Belge inflige 20 000€ d’amende à Proximus
L’opérateur télécom Belge Proximus écope d’une amende de 20 000 euros pour ne pas avoir détruit un numéro de téléphone de ses bases de données.
L’amende de 20 000 euros que vient d’écoper l’opérateur Belge Proximus peut paraître sévère, mais la CNIL Royale, L’Autorité de protection des données (APD), a souhaité par ce biais lancer un message fort aux professionnels du numérique.
Une Belge avait réclamé, en janvier 2019 à Proximus, en janvier 2019, que son numéro de téléphone soit retiré des annuaires numériques disponibles sur le web. Les équipes de l’opérateur n’ont pas répondu à la requête de la dame. Pendant ce temps, le numéro de téléphone continuait son petit bonhomme de chemin, finissant dans des annuaires, sans l’autorisation de la propriétaire. Bilan, la Belge va décider de déposer plainte auprès de l’ADP.
L’autorité vient de condamner Proximus à 20 00€. Cette dernière n’en démord pas. Ce n’est pas elle, c’est les autres. La dame doit s’orienter vers son propre opérateur explique Proximus.
La Chambre contentieuse a jugé et confirmé la responsabilité de Proximus concernant le stockage et la transmission des données personnelles. (Le Soir)
Pendant ce temps aux Paux-Bas
La fondation Privacy Collective vient de lancer une action à l’encontre des deux géants Oracle et Salesforce. Il est reproché aux deux sociétés de collecter des milliards d’informations sur les internautes afin de diffuser, ensuite, des publicités ciblées. L’amende pourrait atteindre plusieurs milliards de dollars.
L’avocat de la fondation indique que « Ces firmes collectent à grande échelle les données des visiteurs de sites web et les combinent à d’autres informations. Elles créent ainsi un profil personnel de chaque internaute« . Les deux sociétés n’auraient pas demandé l’autorisation auprès de l’AVG, l’Algemene Verordening Gegevensbescherming, la CNIL néerlandaise. Une action judiciaire qui signe une première pour le pays.