La NSA peut de nouveau écouter les portables
En 2013, un tribunal américain condamnait les écoutes de la NSA et la collecte des données qui en découlait. Une cours fédérale casse le jugement et vient de rendre son droit d’espionnage aux grandes oreilles de l’Oncle Sam.
Une cour d’appel fédérale vient de remettre sous le tapis la vie privée des Américains, et du reste du monde. La cours a renvoyé la décision de 2013 prise par le tribunal de première instance qui condamnait l’espionnage des smartphones par l’Agence Nationale de Sécurité, la NSA. Bilan, depuis 2013, la National Security Agency n’avait plus le droit, légalement, de collecter des informations. L’interdiction a été levée. Une bonne nouvelle pour la NSA.
En 2013, le juge de district américain Richard Leon décidait que la collecte de données de la NSA était illicite, qualifiant de « orwellien » cet espionnage. Cette décision a été un coup dur pour le programme de surveillance de la NSA.
Deux ans plus tard, la NSA peut recommencer, et légalement garder sa collecte des données en vertu de l’article 215 du Patriot Act. La cours d’appel a expliqué que l’avocat Larry Klayman, le fondateur de Freedom Watch, n’a pas prouvé que ses propres enregistrements téléphoniques avaient été recueillis par la NSA. Manque de preuves, jugement cassé.
Avoir la preuve que la NSA collecte ses propres informations est aussi simple que de marcher sur la lune, sans oxygène !