La société Razer poursuit une entreprise française à la suite d’une fuite de données
Le spécialiste du matériel informatique Razer poursuit devant la justice le spécialiste français de l’informatique Capgemini à la suite d’une fuite de données.
Razer, spécialiste mondiale de l’informatique pour gamer, attaque en justice le géant de l’informatique français Capgemini. Il est réclamé au français 9,8 millions de dollars singapouriens (7 millions d’euros) en raison de la fuite des données clients survenue en septembre 2020 à la suite d’une erreur humaine.
Le géant du numérique Razer poursuit son fournisseur de solutions informatiques en mettant en avant les pertes financières engendrées par cette fuite.
Le procès civil a débuté devant la Haute Cour le 13 juillet 2022. Razer a allégué que la défaillance provenait d’une mauvaise configuration de la sécurité effectuée par l’employé de Capgemini. Une brèche, sur trois mois, de juin à septembre 2020. Elle a révélé les informations personnelles d’environ 100 000 clients Razer.
Les experts nommés par les deux sociétés ont convenu que la faille de cybersécurité avait été causée par une mauvaise configuration de la sécurité – les paramètres de sécurité avaient été désactivés manuellement.
En tant que joueur et client Razer depuis des anneés, j’ai toujours eu des difficultés à naviguer sur le site internet Razer. La dernière fois que j’ai voulu m’identifier pour une simple mise à jour de pilote (vers 2020 justement), la démarche s’est même révélée impossible et ensuite, lors d’une tentative de récupération d’identifiant, je me suis retrouvé bloqué. Bref, un site internet programmé avec les pieds.
De plus, je viens d’y passer à nouveau et il semblerait que les réglementations RGPD ne sont pas respectées avec en plus une absence de traduction des conditions d’utilisation et des règles de confidentialité (mais maintenant les pilotes sont accessibles sans identification).
Avec une telle politique de communication défectueuse, des produits chers dont la qualité ne s’améliore pas, des projets commerciaux loufoques et des comptes de résultat pas très reluisants, cela me fait douter du véritable mobile et des réelles motivations de Razer dans ce procès.