Johannesburg

La Ville de Johannesburg plongée dans le noir après un piratage

Jeudi 25 juillet, une attaque informatique plonge la ville de Johannesburg dans le noir complet. Un ransomware a pris en otage le gestionnaire du réseau électrique de la Ville.

Un Ransomware fait disjoncter une nouvelle ville ! Voilà qui démontre une fois de plus que la gestion informatique d’une entreprise (publique ou privée) doit aussi prendre en compte les partenaires.

La Ville de Johannesburg en a fait les frais le jeudi 25 juillet 2019.

Le gestionnaire de son réseau électrique, City Power, a été pris en otage par un ransomware.

« City Power a été touché par un virus Ransomware. explique sur Twitter l’entreprise. Il a chiffré toutes nos bases de données, applications et réseau. Actuellement, notre service informatique nettoie et reconstruit toutes les applications concernées. » Bilan, la ville s’est retrouvée sans électricité.

Les sauvegardes ont permis de relancer les systèmes quelques heures après l’attaque.

On ne connait pas le nombre de machines touchées par ce cryptolocker. La centrale en charge de la distribution était 100% restaurée trois jours après l’infiltration.

City Power indique cependant qu’il faudra plusieurs semaines pour tout remettre en ordre.

Une attaque « intéressante » au moment ou le site NoMoreRansom mis en place par plusieurs autorités policières dont le National High Tech Crime Unit de la police néerlandaise et Europol son centre de lutte contre cybercrime fête ses 3 ans. Cette initiative a permis d’aider plus de 200 000 victimes. Évité de voir partir 100 millions d’euros dans les poches de malveillants.

Des chiffres qui laissent penser que ceux qui ont payé ; qui n’ont rien pu faire ; doit être beaucoup plus important !

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal (damienbancal.fr) est un expert internationalement reconnu en cybersécurité. Il a fondé le projet Zataz en 1989. ZATAZ.com est devenu une référence incontournable en matière d'information sur la sécurité informatique et les cybermenaces pour le grand public. Avec plus de 30 ans d'expérience, Damien Bancal s'est imposé comme une figure majeure dans ce domaine, contribuant à la sensibilisation et à la protection des internautes contre les cyberattaques. Sa carrière est marquée par une forte implication dans l'éducation à la cybersécurité, notamment à travers des conférences et des publications spécialisées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages (17) et articles (plusieurs centaines : 01net, Le Monde, France Info, Etc.) qui explorent les divers aspects du piratage informatique et de la protection des données. Il a remporté le prix spécial du livre du FIC/InCyber 2022. Finaliste 2023 du 1er CTF Social Engineering Nord Américain. Vainqueur du CTF Social Engineering 2024 du HackFest 2024 (Canada). Damien Bancal a également été largement reconnu par la presse internationale dont le New York Times, qui souligne non seulement son expertise mais aussi son parcours inspirant. Par exemple, un portrait de La Voix du Nord le décrit comme "Monsieur Cybersécurité", soulignant son influence et son rôle essentiel dans ce domaine. Enfin, il figure parmi les personnalités les plus influentes dans la cybersécurité, comme le souligne Le Big Data, et a été classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023 selon Tyto PR. Chroniqueur TV et Radio (France Info, M6, RTL, Medi1, Etc.) Volontaires de la réserve citoyenne - Gendarmerie Nationale et de l'Éducation Nationale. Médaillé de la DefNat (Marine Nationale) et de la MSV (Gendarmerie Nationale). Entrepreneur, il a lancé en 2022 la société veillezataz.com.

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  1. Ninjaw P.B. Reply

    Cette première phrase n’a aucun sens, ransomware n’est pas un nom propre, il est donc utilisé incorrectement, comme le prouve le lien zatazintegré?. Les attaques ransomware sont la plupart du temps des attaques classiques, le responsable est donc un tres mauvais utilisateur d’internet. Enfin je ne vois pas le rapport avec des … partenaires ?

    • Damien Bancal Reply

      Bonjour,

      Les derniers faits d’envergures, rendus publics, ont été orchestrés via différentes attaques informatiques (virus, shell, …) permettant d’exécuter l’outil de chiffrement.
      Personne n’a eu besoin de cliquer sur un fichier joint par courriel, ou via un téléchargement non maîtrisé.

      Exemple : https://www.zataz.com/ransomwares-une-mairie-prefere-payer-un-chantage-numerique/

      En ce qui concerne le partenaire de l’histoire du jour, il s’agit d’un associé (énergétique) de la commune impactée par la prise d’otage de ce collaborateur économique.

      Cordialement

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