Lancement d’un nouveau blackmarket… avec vos données !

Un nouveau site web lié au darknet, il commercialise des données personnes piratées, promet sécurité et fonctionnalité avancées. Une réponse aux récents bouleversements autour de Telegram. Inquiétant !

Face aux évolutions récentes sur Telegram et à ses limites croissantes en matière de confidentialité, l’équipe derrière un nouveau blackmarket découvert par le service Veille ZATAZ, dévoile son propre site web. Ce projet de blackmarket marque une étape stratégique dans l’adaptation des acteurs du darknet à un environnement en perpétuelle mutation. Depuis l’affaire du patron de Telegram arrêté en France en août 2024, et de nombreuses arrestations de pirates informatiques passant par Telegram, le petit monde des hackers malveillants panique à l’utilisation de la messagerie.

Le site, déjà en ligne, propose une synchronisation complète avec Telegram pour une transition fluide entre les deux plateformes. Des fonctionnalités seront régulièrement ajoutées, indiquent les pirates et un site dédié sur le réseau TOR est en préparation pour offrir des contenus inédits. Ce lancement illustre une évolution stratégique dans la manière dont les groupes opérant sur le darknet adaptent leurs infrastructures face à des contraintes légales et technologiques croissantes.

Une stratégie d’expansion et de résilience

Le lancement de ce nouveau blackmarket, ZATAZ ne le citera pas [Visite de cet espace malveillant sur le Youtube de ZATAZ] témoigne de la capacité d’adaptation des acteurs du darknet face aux bouleversements récents. Avec des plateformes comme Telegram confrontées à une surveillance accrue et des restrictions potentielles, créer une infrastructure indépendante devient crucial pour ces voyous.

Ce nouveau blackmarket se présente comme une alternative sécurisée, tout en maintenant une synchronisation avec Telegram pour assurer une continuité des services. L’ajout d’un site TOR prochainement renforce l’ambition de l’équipe pirates : offrir un espace où la confidentialité des utilisateurs est maximisée, tout en élargissant les services et contenus disponibles. Ce choix s’inscrit dans une tendance observée sur le darknet, où les groupes cherchent à diversifier leurs canaux pour limiter les risques de détection et garantir une résilience opérationnelle.

Cela montre aussi, mais ce n’est que mon expérience qui parle, une fausse maturité de ces pirates. L’espace TOR est la priorité des groupes « dits » professionnels. Et les infrastructures de communications malveillantes ne font pas peur aux autorités comme la démontré la dernière affaire en date, l’opération Matrix.

Découvrez avec Mathilde ce BlackMarket passé de Telegram au Darkweb.

Une tendance qui interroge sur les défis à venir

Le lancement de ce Leak Shop (boutique de données piratées) illustre une tendance plus large sur le darknet : l’évolution vers des infrastructures propres et des plateformes diversifiées. Si cette stratégie garantit une plus grande autonomie aux groupes impliqués, elle pose également de nouveaux défis pour les forces de l’ordre. Mais les dernières arrestations en date montrent que les autorités ont de plus en plus de ressources pour mettre fin à ces business malveillants.

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