Le black market réagit après les attentats de Paris
Les sites du Black Market qui commercialisaient des armes et autres munitions décident de stopper les ventes à la suite des attentats de Paris.
Les attentats du 14 novembre dernier à Paris, 130 morts et plus de 300 blessés, ont montré du doigt, une nouvelle fois, la facilité d’acquérir des armes, des munitions et des moyens de fabriquer des bombes. Le black Market, comme ZATAZ a pu vous le montrer plusieurs fois, permet d’acquérir ce genre de chose. Dans l’une des conférences que je propose un peu partout dans le monde, je démontre comment il est facile d’acquérir un fusil, des munitions ou des plans pour fabriquer un pistolet avec une imprimante 3D.
Une importante boutique du Black Market, Ag0ra, avait annoncé voilà quelques semaines la fin de son espace « arme ». Le motif était qu’il était dangereux pour sa communauté de vendre de l’armement. Un commerce qui attirait les autorités expliquait alors les administrateurs de cette boutique offrant, aussi, drogues et contrefaçons.
Une nouvelle boutique, baptisée Nucl3us, vient d’expliquer à ses membres qu’elle stoppait sa section armement. « Chers utilisateurs, à la lumière des récents événements en France, nous avons décidé de retirer notre section armes et nous allons interdire complétement les armes dans notre boutique« .
Du cœur les contrefacteurs/dealers ? Pas vraiment, la raison est beaucoup plus terre à terre. « Il n’est plus très sûr pour nous de vendre des armes ici » termine les administrateurs. Bref, traduisez : Les autorités étant sur les dents, on va éviter d’attirer leurs regards.
Une crédulité étonnante. Les forces de l’ordre doivent certainement, aussi, loucher sur leurs business de faux papiers, de vente de drogue, de commercialisation de faux billets…